4 sept. 2022 - Actualités

Nancy is Boogie-4sept2022

Nancy is boogie – 2022

Pour Yves Marie Guillaud, président de la FFP, l’expérience prouve que l’organisation d’un boogie requiert une énergie collective et un faisceau d’énergies individuelles considérables. Pour quel résultat ? L’évaluation du résultat dépend des objectifs poursuivis d’où l’obligation préalable d’une stricte définition des objectifs. Globalement, on peut en retenir deux.

Le premier objectif est subjectif : la satisfaction générale. Satisfaction des participants, bien sûr, mais aussi satisfaction des organisateurs. Pour les bénévoles, rendre service et participer à une œuvre collective demeurent des motifs de satisfaction, quoi qu’en disent les contempteurs du bénévolat. Pour les salariés, une prime peut être une juste reconnaissance de leur investissement personnel. Pour tous, un simple merci peut valoir tout l’or du monde. C’est peut-être là que réside le vrai secret d’un boogie réussi car c’est dans ce creuset que se forge l’esprit du boogie. L’organisateur heureux fait le participant heureux, et réciproquement.

[Nancy is boogie vu par Antonia Serrure et Lindsay Hachet]

Alors, soyons clairs, on a bien compris que si on ne disait pas Yaya et Poulette, personne n’y comprendrait rien !
Donc, c’est parti 😉
Yaya est “née” sur la DZ de Nancy Lorraine où ses parents sautaient dans les années 90. Son père, Philippe Serrure, figure emblématique du para à l’EFPNL, décédé en 2006, fait partie de ceux qui ont introduit le skysurf à Nancy, avec Vincent Mengel. Il participait à tous les rassemblements de l’époque et avait réalisé de nombreux sauts avec Patrick de Gayardon.

Pour Yaya, “cela coulait donc de source de sauter un jour. J’ai passé ma PAC pour mon père, en 2002, à 16 ans….et j’espérais tous les matins qu’il y aurait trop de vents ou des nuages pour ne pas monter dans l’avion”. 🤭
La bascule se fera quand elle passe son brevet B2 avec Sarah, sa meilleure amie de l’époque. En 2006, voulant réaliser un saut de reprise à Azelot pour rendre hommage à son père, Olivier Métrot la prend sous son aile après qu’elle se soit retrouvée seule au monde et marginalisée.
Cette bienveillance va l’aider à retrouver confiance en elle et lui ouvrir les portes de l’armée pendant 5 ans.

En 2012, Yaya part vivre à Bayonne. Elle va rencontrer Poulette en 2017, à Pont à Mousson, dans le monde du cheval.
Poulette ? Elle a 23 ans en ce 3 septembre !! 🎂🥂
Elle vient de Lorraine et elle est heureuse ; une bien belle description d’un parcours de vie.
A 17 ans, son rêve était de faire un saut en tandem tout en sachant que c’était inaccessible pour elle par rapport à son environnement. A dos de cheval, elles en parlent. Et pour les 19 ans de Poulette, Yaya et des amis se cotisent pour lui offrir ce fameux tandem à Brienne. Lionel, Directeur Technique de Brienne le Château, ami de Yaya de très longue date, l’amène même en tandem pour qu’elles partagent ce moment ensemble.
“Une révélation” s’extasie Poulette !!!
Sur le coup, elle a toujours cette vision d’inaccessibilité…sauf, qu’entre temps, elle est devenue accro et veut recommencer 🙂

“Après 1 an, le para revient dans nos vies” dit Yaya “et après 10 ans sans activité, je ressaute à Brienne pendant que Poulette devient plieuse bénévole à Nancy”. Yaya va rejoindre sa protégée qu’elle n’a pu adopter en raison d’une différence d’âge insuffisante (14 ans et pas 15) en tant que renfort pliage, sur l’EFPNL. “Cette école, c’est mon enfance. Tout le monde me connaît, ici, et j’y aime tout le monde”. Voulant rendre à l’école tout ce qu’elle lui a donné, elle va voir Olivier Métrot pour lui expliquer qu’elle voulait faire beaucoup plus.

Après 2 ans de bénévolat plus actif au pliage, durant l’hiver 2020, elle va faire du bénévolat administratif pour se former en secrétariat jusqu’à être embauchée en mai 2021.
Cette nouvelle vie ? “La confiance témoignée par tout le groupe amène à une totale liberté dans le travail. S’occuper des paras, c’est prendre part au rêve de chacun. C’est une passion pour eux. Je ne suis pas secrétaire comptable ou médicale” dit-elle, des étoiles dans les yeux. “Je vends du rêve….qui se transforme en réalité pour chacun”.

Quelle différence à Nancy ? La réponse est un cri du coeur unanime : la cohésion de tous les bénévoles, du staff, des pilotes (et parmi eux, mention spéciale aux 3 principaux, Kiki, Prune et Alex, qui sont totalement intégrés, présents au check out s’il y a besoin, et impliqués en tant que bénévoles), des licenciés.

Et notre Poulette dans tout ça ? En juillet 2021, elle a passé sa PAC…..et elle l’attendait 👍
Toujours “bénévole volante”, vrai couteau suisse, elle est tout autant capable de répondre aux innombrables appels téléphoniques et de gérer l’avionnage. Elle avait voulu tester ce poste, aux côtés d’Olivier et de Nicole “et ça a marché” sourit-elle. C’est elle, maintenant, qui vient en renfort de Yaya, sur l’administratif, en toute confiance et sans aucune erreur.
Pour Yaya, “cette année, la préparation a été très intense entre le record et le boogie qui ont nécessité des heures sans fin. Sans son aide, je n’y serais pas arrivée”.

Difficile de conclure un tel moment de partage. Alors, Yaya s’en sort d’une rayonnante pirouette : “Tous ceux qui partent et passent à l’accueil, encore plus les étrangers, nous disent “This DZ is a paradise” parce que l’ Efp Nancy Lorraine est sereine, sans ligne à haute tension, calme, apaisante, conviviale, et qu’ils se sentent tous chez eux”.

[Nancy is boogie vu par David FERRERA] 

David (Ciru), né en Espagne, est désormais basé en République Tchèque. Il est coach à plein temps, riche de 12 ans de pratique. En parallèle, il est également instructeur en soufflerie depuis 7 ans.

Son histoire débute à Empuria Brava, grand club parachutiste espagnol et haut lieu du para en Europe. C’est un job d’été qui l’amène sur la drop zone puis, logiquement, à la pratique. “J’avais cotoyé des parachutistes depuis toujours, cela ne pouvait donc pas être un hasard ! J’ai passé la PAC, qui porte le même nom en Espagne, puis sauté de plus en plus”. Par la suite, Ciru déménage au Royaume-Uni, où il poursuit sa progression en VR2 et VR4 en soufflerie, mais aussi en freefly. En avril 2022, il a participé à la Coupe du Monde en soufflerie, à Charleroi, en Belgique. “Avec mon métier, je voyage beaucoup mais finalement je ne vois que les aéroports et les DZ !” évoque-t-il avec humour.

Pourquoi être venu à Nancy ? Une évidence pour ce passionné qui a sauté partout en Europe ! Après 15 évènements cette année, le Nancy is Boogie était l’occasion de revoir des amis. C’est d’ailleurs grâce à la recommandation de l’un d’entre eux que David a pu intégrer l’organisation, en tant qu’instructeur. “C’est un endroit agréable, nous avons une jolie vue depuis les airs.” Tout comme les 250 participants, il salue l’organisation menée par les équipes de l’EFP Nancy Lorraine. “J’aime que tout soit contrôlé, alors ici je me sens bien ! 🙂 Beaucoup de règles ont été mises en place, et le staff veillent à ce qu’elles soient respectées. L’avionnage, les modèles d’atterrissage, la logistique ont été calibrés” . Un aspect sécuritaire prégnant, mais qui n’entache pas le plaisir. Ainsi, les pratiquants n’ont plus à se poser de question, ils peuvent se focaliser sur les sauts. 

En qualité de coach, Ciru s’attache à enseigner : “J’estime que c’est notre devoir. Notre sport, c’est bien plus que monter dans un avion et se jeter par une porte ouverte en plein ciel. Il faut éduquer les pratiquants à la culture para. Je leur explique ce qu’il faut faire et, surtout, pourquoi nous le faisons”. Un état d’esprit acquis à travers l’expérience et les évolutions techniques. “Quand j’ai commencé, nous n’avions pas autant de dispositifs élaborés que maintenant. Certains systèmes sont désormais bannis, d’autres ont vu le jour pour faciliter et sécuriser l’expérience”. 

Un message à adresser ? “Le para, ce n’est pas aussi compliqué qu’il n’y paraît. N’importe qui peut en faire s’il le souhaite, mais ce n’est pas pour tout le monde !”

(Interview réalisée en anglais)

[Nancy is boogie vu par Daniel POENARU]

Daniel a un parcours éclectique, tout à son image. D’origine roumaine, naturalisé français, il habite à présent en Suisse alémanique. En 1988, il débute en Roumanie avec un parachute rond et des sauts à 800 mètres. “Le parachute a changé ma vie” exprime Daniel. Et, en effet, le sport est à l’origine de l’ensemble de sa carrière. Un chemin de vie tracé par la voile et la volonté de se dépasser. 

Après avoir échoué à l’examen de la FAC électrotechnique, il choisit donc la voie aérienne, et s’engage pour 2 ans à l’académie militaire en Roumanie. Une formation exigeante, très difficile et sélective. Sur les 1215 prétendants, seuls 60 sont retenus, à l’issue d’une batterie de tests. D’abord, un test médical, le même que celui des pilotes de chasse, puis psychomoteur. Suivi par une épreuve sportive d’endurance et de force. La dernière étape était constituée d’épreuves écrites. “Après ça, tout semble facile, même la Légion Etrangère ! Je suis fier d’être passé par là. Peu de pays se permettent d’avoir un tel niveau d’exigence pour former leurs forces armées”. Après l’académie, il devient sous-officier au sein des éclaireurs parachutistes. A son retour de mission, en 2000, il décide de s’installer en France et d’intégrer la Légion. Il obtient alors une licence FFP et réalise 27 sauts. Mais, par manque de contacts, il cesse durant 16 ans. C’est par l’intermédiaire de son fils, qui le sollicite pour réaliser un tandem, qu’il va reprendre à Strasbourg. 

A 53 ans, Daniel est un para accompli avec 550 sauts dans 35 DZ différentes ! 🙂 “Partout où je vais, je connais du monde. Lorsque j’arrive sur un évènement para, on m’appelle Daniel naturellement !”  Cette année, il a participé au Tour de Suisse, organisé par @SkydiveFlyingDevil avec 10 paras un peu fous :). Un défi de taille : 12 DZ, avec 6 sauts par jour, en partant de Bex !! Une organisation décalée : “nous faisions un brief 15 minutes avant de monter dans l’avion et, dès l’atterrissage, nous devions préparer l’altimètre pour la DZ suivante”.

Mais pas que ! Car il pratique aussi la course à pied, après avoir été inscrit par un ami légionnaire aux 100 km de Millau. Daniel, en jusqu’au-boutiste averti, a relevé le challenge sans entraînement ! Les courbatures passées, dès le lendemain, il a adopté cette nouvelle discipline ! Pour l’anecdote hors para, il a gravi le Mont Blanc en solo, et en 7 heures, sur un coup de tête. 

Et pourtant, Daniel, qui a l’embarras du choix et le goût des sensations fortes, adore revenir en France pour sauter. Une nouvelle preuve de l’attrait des infrastructures françaises :). Il se rend régulièrement à Strasbourg, et c’est ainsi qu’il a entendu parler du boogie de Nancy, l’an dernier. Il est reparti de l’ @efpnancylorraine ravi de l’expérience avec 26 sauts réalisés en 3 jours. Conquis par l’ambiance sympathique qui règne en ce lieu, il est revenu en ce vendredi 2 septembre, sous un soleil magnifique.

Revenir l’an prochain ? “Bien sûr, quelle question !”  Le rendez-vous est pris !!

(Interview réalisée en anglais)

[Nancy is boogie vu par Lu GAO]  

Lu grandit en Chine mais c’est aux Etats-Unis qu’elle débute le parachutisme en 2018. “J’avais le vertige et je me suis dit : il faut que tu combattes cette peur”. Une détermination qui la pousse à aller plus loin. Pour obtenir sa licence, elle enchaîne les sauts jusqu’à atteindre le nombre symbolique de 500. “J’étais terrorisée au début 🙂 Mais j’ai persévéré, avec 2 instructeurs, puis un seul, et toute seule bien plus tard ”.

En janvier 2020, elle profite d’un long congé pour déménager en Europe, avec des rêves de voyages et de para plein la tête. Malheureusement, le Covid freine son élan. Entre les confinements et la reprise des activités, elle parcourt l’Espagne, l’Allemagne, la Suède, le Danemark au gré de ses envies. “J’ai travaillé dur ces dernières années donc, maintenant, je veux profiter !” exprime-t-elle.

Comment s’est-elle retrouvée au Boogie ? “Durant mes voyages, j’ai rencontré des français. Mon instructeur de soufflerie est l’un d’entre eux. Il m’a sollicitée pour le Boogie de Nancy. Je ne connaissais pas mais je l’ai suivi !” 

Depuis 2 jours, Lu a déjà pu réaliser 14 sauts et elle espère continuer, si le temps le permet. “C’est ma première fois à Nancy et je ne regrette pas d’être venue.”

Cerise sur le gâteau: “l’accompagnement est super et la nourriture excellente !!” Décidément, à Nancy, le Boogie a tout pour plaire 🙂

(Interview réalisée en anglais)

[Nancy is boogie vu par Zsolt PARCZI] 

Zsolt est hongrois. Il pratique le parachutisme depuis 16 ans et compte plus de 1 400 sauts à son compteur. En Californie, il apprend à sauter, puis participe à des grandes formations dont une tentative de record à 150.

Quel chemin parcouru depuis ! Du Botswana à l’Australie, Zsolt a sauté sur les cinq continents. Il participe, environ 3 fois dans l’année, à des évènements en Europe.

Après le boogie de Brienne, en 2021, il est venu ici à Nancy, avec sa compagne et ses amis, pour s’entraîner. “J’apprécie tout ! Les gens, le cadre et le format du boogie : on apprend beaucoup, dans la convivialité !”

Sa prochaine ambition ? En France toujours, avec un saut prévu en Corse en octobre 2022, sur la côte.

(Interview réalisée en anglais)

[Nancy is boogie vu par Kreso MARKUS]

Kreso est croate.🇸🇮 2022 marque sa 25e année de parachutisme ! C’est à la lecture d’un article dans un magazine, qu’est née cette passion. L’image qui l’accompagne montre des parachutistes, prêts à sauter de l’avion. Cette vue le saisit. Immédiatement, il veut essayer, et prend contact pour rejoindre un club. Il intègre une équipe de Vol Relatif à 4 en 1989.

Il faut revenir un peu sur l’Histoire pour expliquer avec clarté son parcours. A l’époque, la Croatie n’existait pas encore. C’est donc le championnat national yougoslave qu’ils remportent en 1990. Cette victoire les qualifie pour le championnat mondial, mais, alors que la guerre éclate. La Croatie n’est pas encore reconnue comme nation et ils se retrouvent évincés. Cet événement va bouleverser la vie des quatre membres de l’équipe. Par patriotisme, ils s’engagent dans l’armée. Ils auront le bonheur de se retrouver et de se réunir en 1992.

Entretemps, la Croatie a obtenu l’indépendance. L’équipe de Vol Relatif à 4 est présente pour la première fois à l’étranger pour une compétition, et c’est Gap qui accueille la Coupe du Monde. Avec peu d’entraînements au cours des derniers mois, ils ne brillent pas au classement final mais cela leur permet de nouer des contacts … et de renouer avec le para, pour leur plus grand bonheur !S’en suivent plusieurs championnats internationaux : Arizona, Espagne, France, Turquie, où ils atteindront le top 50 sur la scène mondiale : une immense fierté ! Leurs performances sont remarquées à plus grande échelle.

En parallèle, l’équipe remporte 10 années consécutives, de 1994 à 2004, le championnat national croate, avec 13 points en moyenne. A vrai dire, ils détiennent toujours le titre, car après avoir raccroché les voiles, aucune équipe ne s’est présentée pour leur succéder !🏆

“Depuis 30 ans, nous volons ensemble, notre équipe est restée la même !” exprime Kreso avec un large sourire. Même en ayant déménagé en Irlande, il y a 6 ans, il a gardé contact avec ses coéquipiers. C’est un lien fort qui les unit, forgé par les années, l’amour du sport et de leur pays. Un changement de cadre radical, mais, malgré la météo croate qui lui manque 🙂, il s’y sent bien. La prochaine échéance en compétition est prévue en 2023. “C’est un bonheur de voler en Croatie. Nous avons des paysages extraordinaires. La drop zone est située sur la côte où la vue est sublime. Il faut venir découvrir ce spectacle. Vous verrez, l’eau est d’un bleu turquoise profond”. De quoi donner envie aux paras du monde entier 🙂

De la Croatie à l’Irlande … avec un détour par Nancy ?

L’histoire remonte à Gap, en 1995. Kreso rencontre un certain Martial Ferré, alors âgé de 17 ans, bénévole sur la compétition. Tous deux avaient sympathisé et beaucoup échangé sur leurs parcours respectifs. Kreso avait parlé de sa révélation du parachutisme, au cours de la guerre qui a divisé son pays. Il suit l’évolution de Martial de loin et ses différents sacres de champion du Monde en Vol Relatif à 4 et à 8. En 2021, il voit un partage concernant le boogie de Nancy sur ses réseaux sociaux. Kreso décide de lui écrire par email spontanément, en demandant s’il peut venir.

Cette année, il participe donc pour la seconde fois, toujours avec autant de plaisir. “L’organisation et les bénévoles sont très aidants. A Nancy je retrouve l’état d’esprit que j’aime tant”. Une étape de plaisir, avant de reprendre le chemin de la préparation sportive, en Slovénie, cette fois ! 🇸🇮

(Interview réalisée en anglais)

[Nancy is boogie….mais pas que]

Un boogie, 3 avions, 250 participants et 1 mascotte, Nounouille ; l’image même de la zénitude et de la sérénité, toujours installée à l’accueil de @efpnancylorraine . Et, en partant à l’avionnage, la surprise de tomber sur un rameau de courge s’inflitrant, subrepticement, sur zone. Sur l’école, tout tourne autour du mot “respect” : respect du matériel, respect de la sécurité, respect des femmes et des hommes qui en sont l’âme et, forcément, respect de l’environnement. Les eaux de pluie sont collectées dans des récupérateurs pour être, ensuite, utilisées pour l’arrosage du jardin collectif dont les légumes sont partagés au club house, lors des repas collectifs. Et comme la poésie fait aussi partie de l’esprit du lieu, des mufliers, multicolores, croisent poireaux, fraises et autres framboisiers.

Nancy, un monde à part ??? Pas forcément, mais, en tout cas, un monde à partager.

[Nancy is Boogie]

Une magnifique croix de Lorraine dans le ciel lorrain en l’honneur du #Nancyisboogie🤩

[Nancy is boogie accueille les élus du territoire]

Yves Grosse, président de l’ @efpnancylorraine a eu le plaisir de recevoir, au mitan de ce dernier jour de boogie, les représentants du territoire qui inauguraient le sentier pédestre reliant Azelot, propriétaire du terrain, à l’aérodrome, générant un lien encore plus étroit entre la commune et sa drop zone. Yves Grosse leur a fait visiter les installations, évoquant les investissements et remises aux normes indispensables à venir. 

Etaient présents : 

  • Thibault Bazin, député de la 4e circonscription de la Meurthe-et-Moselle
  • Jean-François Husson, sénateur de la Meurthe-et-Moselle
  • Chayresse Khirouni, présidente du Conseil Départemental de la Meurthe-et-Moselle
  • Sabine Lemaire et Luc Binsinger (Maire de Saint Nicolas de Port), Conseillers départementaux de la Meurthe-et-Moselle, canton de  JARVILLE-LA-MALGRANGE
  • Christian Forget, maire d’Azelot
  • Florence Picard, maire de Coyviller
  • Colette Colin, maire de Burthecourt aux Chênes
  • Philippe Jonquet, maire de Rosières aux Salins
  • ainsi que des membres du conseil municipal d’Azelot

[Nancy is boogie]

Ici, l’Histoire rencontre l’histoire. Cela donne de magnifiques moments d’émotions qu’a partagé, au dessus de la drop zone de Efp Nancy Lorraine, un groupe international coaché par Martial Ferré. Quand la liberté d’un sport illustre un symbole de liberté

[Nancy is boogie, le mot de la fin par Yves Grosse, Président de l’EFP Nancy Lorraine]

Pour Yves Grosse, au-delà de la performance technique d’avoir réussi, sur une même saison, à avoir organisé un championnat de France de Wingsuit, une tentative de record à 100 à 3 figures et ce Nancy is boogie, qui s’annonce comme l’un des plus gros boogies de France, et, en parallèle, des stages, formations et de la pratique individuelle, la plus belle réussite reste la cohésion d’équipe, l’engagement total des bénévoles mobilisés, le plaisir partagé avec les participants qui a prédominé durant toutes ces formidables journées.

Le boogie vient de se terminer à l’ Efp Nancy Lorraine pour les 250 participants qui ont réalisé 3200 sauts sur 140 rotations…..sans aucun accident à déplorer 👍Bravo et merci à tous.Profitez de toutes nos écoles françaises pour prendre du plaisir, sauter, partager votre passion pour le parachutisme.C’est ce que la FFP – Fédération Française de Parachutisme continuera de faire 🤩

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