« Nous sommes très contents d’être à Zer0gravity, une manifestation programmée de longue date, depuis 2020. Si la pandémie a fortement perturbé cette organisation, ces journées ont enfin lieu et nous en sommes fiers.

Aujourd’hui, une journée pour tester les formats olympiques dans une discipline “valides” avec de nouveaux formats, créés de toute pièce. Après de longs mois de travail, c’est l’occasion de vérifier que tout ce que l’on a imaginé, concocté, créé, écrit…. fonctionne. Pour le valider avec nous, seront présents  une partie de nos équipes de France de VR et les spécialistes de la 3D, pour le speed. C’est un volet important pour notre fédération et notre sport, même si rappelons-le, le projet olympique pour 2024 n’a pas été retenu. Il faut continuer à travailler sur ces formats et développer, toujours plus, l’activité. Nous avons toujours la même ambition : l’intégration de la soufflerie lors des JO en 2028 (ou en 2032). En 2028, les JO auront lieu à Los Angeles, la soufflerie étant très développée là-bas, nous devons être prêts si toutefois la discipline était intégrée. La France, fidèle à l’innovation qu’elle a toujours cherché à impulser, se doit de poursuivre sur cette dynamique.

L’énergie ainsi déployée pourra, alors, être suivie par d’autres pays, en commençant par  les USA terre d’accueil des prochains jeux. Nous serons ravis de pouvoir transmettre l’ensemble de la méthodologie que nous construisons, dans une démarche de continuité. En parallèle, des journées comme celles-ci contribuent à développer le niveau de nos compétiteurs, à poursuivre la formation des équipes de France pour être fin prêts le jour-J.

Quant à demain, une journée consacrée aux handiflyers. Un programme rendu possible suite à la réussite du concours Erasmus sur le #WH. La FFP en profite ici, à Poitiers, pour  tester le format #WH qui aura lieu à Ifly Aix-Marseille, en Mai prochain.

L’occasion, comme dans le cadre du format olympique, de vérifier que tout ce que nos techniciens ont rédigé est réalisable, tant au niveau de l’accueil, que des équipements, du timing, de la classification…. C’est donc une véritable répétition format grandeur nature pour balayer toutes les vérifications organisationnelles liées au fonctionnement global de cette première compétition mondiale. Nous avons imaginé deux circuits, novice et expert, notre volonté étant de pouvoir classer tout le monde, quel que soit le niveau des compétiteurs.

L’autre partie importante de ces journées tests porte sur la classification ; une étape complexe avant le vol ayant un impact direct sur le résultat du compétiteur. Le coefficient de classification est le fruit d’une analyse médicale et d’une analyse technique, réalisée par des experts. Une tâche assez complexe qui nécessite une étroite collaboration entre techniciens et médecin. Mais, déjà, avoir enfin pu aboutir à ce rassemblement, sur ces deux journées, dans le plus grand respect des normes sanitaires, et grâce à l’appui des élus fédéraux, est une étape fondatrice ».  Jean-Michel Poulet, DTN