Une compétition compliquée et un bilan mitigé pour les membres de l’équipe de France de PSV, qui se sont mesurés aux meilleurs compétiteurs mondiaux.
Pour Philippe Schorno, entraineur national, le constat est clair : « Nous avons pris un peu de retard, mais nous restons optimistes et continuons à miser sur une réussite de l’équipe de France lors de la Coupe du Monde, à Eloy, en octobre prochain. Chaque membre a des qualités et du potentiel pour progresser et contribuer au succès du collectif !»
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Zoom sur les membres de l’Équipe de France

Gérard Burnside est le dernier arrivé au sein de l’équipe, mais pas le moins expérimenté.
Il a intégré l’équipe à l’issue du championnat du Monde en 2023 où il a brillamment remporté une médaille de bronze en précision. Depuis le début de saison, le travail de Gérard s’est concentré sur cette discipline afin de renforcer et homogénéiser ses résultats.
Sur cette compétition italienne, l’impression d’ensemble est bonne et laisse espérer de bons résultats pour le futur.  Grâce à son expérience sur le mutant, Gérard a réalisé une compétition en adéquation avec les attentes actuelles.
Le mot de l’entraineur, Philippe Schorno : « Il a les qualités pour aller plus vite, plus loin, et nous le prouvera très prochainement. »

Aurélien Lemaire est le plus jeune et le moins expérimenté de l’équipe.
Il a tout à apprendre : le set up, les virages, les positions sous la voile… et également le vol en mutant.
Le programme d’entrainement est assez chargé, car il doit intégrer chaque séquence rapidement pour passer à la suivante.
En précision, Aurélien peut réaliser de grandes performances s’il arrive à gommer certaines erreurs dues à son manque d’expérience.
En speed et en distance, il réalise une compétition en mutant correct avec des performances régulières.
Le mot de l’entraineur, Philippe Schorno : « Il a le talent et les solutions pour garder la régularité et élever ses résultats pour les échéances à venir. »

Kevin Techer, est comme les autres membres de l’équipe de France, en apprentissage et ses performances sont en deçà de ces résultats habituels.
Kevin a de l’expérience, ce qui devrait faciliter son retour dans le top 10. Sur cette compétition, il a raté un saut en précision malgré de bonnes conditions météo. Il a également ressenti des sensations de « sur-vitesse » encore inconnues jusque-là. L’enjeu présent est donc de transcrire ces sensations en performances.
Le mot de l’entraineur, Philippe Schorno : « J’ai toute confiance en Kevin qui a toujours su se mettre au service de l’équipe pour nous permettre de gagner l’or au classement par nations. »

Cédric Veiga Rios est le pourvoyeur de médailles, la locomotive du groupe. Alors, quand il est un peu en dessous des résultats attendus, la dynamique d’équipe s’en ressent.
Cette compétition aura eu le bénéfice de clore les discussions au sujet du nouveau harnais. Il est indispensable pour réaliser de grandes performances et continuer à gagner des titres de champion du Monde et d’Europe.
En précision, Cédric a réalisé une compétition très intéressante avec seulement un saut un peu en dessous de ce qu’il espérait.
En speed, Cédric a voulu tenter sa chance avec le harnais classique face aux mutants utilisés par ses adversaires. Malgré son talent et sa prise de risque, ses scores, très bons en harnais classique, sont loin des performances « mutanesques». 
En distance, et suite à son expérience en speed, Cédric a utilisé le mutant. Ses performances restent assez éloignées de celles des meilleurs compétiteurs, qui ont déjà trois années d’expérience supplémentaires avec ce harnais. Cependant, avec un travail renforcé, le niveau devrait être rattrapé rapidement.
Le mot de l’entraineur, Philippe Schorno : « La distance était la force de Cédric et c’est lui qui avait toujours 20 mètres d’avance sur ses adversaires. Il va donc falloir travailler en conséquence afin de récupérer cet atout qui lui permettait de gagner des titres et d’établir des records du monde. Nous sommes prêts pour cela et Cédric est motivé comme jamais. »