Débuter par l’ascensionnel

Parachute tracté, parapente treuillé, para ascensionnel, tous ces termes pour dire que ce sport à part entière est du parachutisme sans avion et du parapente sans montagne.

Le parachute ascensionnel est le moyen choisi par les champions de vol libre pour effectuer les plus longues distances sous voile ou par les spécialistes dans la précision d’atterrissage en parachutisme, pour se perfectionner.

Ce sport aérien à prix de revient imbattable se pratique de 12 à 9… ans, au sein d’une des six écoles FFP réparties dans les plaines françaises, encadré par des moniteurs qualifiés.

Les vols se font seul avec une formation préalable, ou en biplace avec une personne apte à cette discipline.

Le vol : d’un coté le treuil ou le véhicule tracteur avec son pilote, au milieu un câble de longueur adapté à celui du terrain, de l’autre côté le parachutiste avec sa voile.

La voile est posée au sol, le pilote fait tendre le câble et lorsque la tension et assez forte le para gonfle la voile dès que celle-ci est sur sa tête, le pilote augmente la tension, après 2 à 3 pas le décollage est assuré.

Pour les personnes à mobilité réduite, les jeunes et les moins jeunes ayant des difficultés à la course d’élan, l’utilisation d’un chariot rend facile le décollage et l’envol, la course au décollage et à l’atterrissage est remplacée par du roulage.

L’ascension terminée, c’est le para par un ciseau des jambes ou le moniteur par radio qui fait larguer le câble. En liaison radio permanente avec le sol, une fois à la bonne altitude le parachutiste peut se décrocher et progresser seul, après 15 minutes de vol, il redescend sur terre la tête pleine d’images exceptionnelles.

Le vol et le retour au sol avec le posé est le même qu’en parachute ou parapente.

> Voir : Où pratiquer pour trouver les écoles d’ascensionnel