Dans l’organisation d’une compétition comme les Championnats de France de Parachutisme, la sécurité est primordiale. Outre celle du matériel et le respect des contraintes aériennes, les compétiteurs doivent être en pleine possession de leurs moyens physiques. Pour cela, Michel Guiavarch veille.
Le « doc » est à l’écoute des corps des compétiteurs au sein de la Fédération Française de Parachutisme et accompagne chaque compétition, en France et à l’étranger. Mordu de parachutisme, il a effectué son premier saut en 1974. Passé par les paraclubs de Pau-Idron, Luc, Vannes et aujourd’hui Gap, il met sa profession au profit de la FFP depuis 8 années. Aux côtés de Marie-Claude Feydeau et des autres membres du Comité Directeur, Michel Guiavarch apporte son expertise médicale pour le développement des pratiques. En effet, le parachutisme a ses variantes, et surtout ses contraintes. Que ce soit au niveau ORL, articulaire, respiratoire, ou concernant les handicaps le docteur étudie les traumatismes pour que le parachutiste puisse voler en toute sécurité. Il a notamment permis l’aménagement de nouvelles réformes sur la délivrance des licences et suit aujourd’hui l’évolution de la pratique en soufflerie, véritable vecteur de développement et de formation. Et surtout, il s’investit dans la pratique du handifly. La pratique du parachutisme par les personnes en situation de handicap fait partie de ses principaux travaux. En adéquation avec la volonté de la Présidente de la FFP, il est allé se former sur la pratique handisport pour permettre de travailler et prouver que le parachutisme est accessible à tous. Pour Michel Guiavarch, « il n’y a pas de handi, de valide…mais que des parachutistes ». Si la démarche reste très prudente car difficile, elle est progressive. Le nombre de pratiquants handi évolue et le matériel s’adapte de plus en plus. En collaboration avec l’équipe technique, de réels progrès ont été réalisés. Du 22 au 25 septembre, une étape marquante de cette évolution prendra place, à Lille, pour le HandiFly Euro Challenge. « Une porte ouverte » pour le docteur, qui fera, une nouvelle fois, acte de présence. Bénévole depuis toujours, il interviendra sur la sécurité, la réception sur zone et l’animation de conférence.