Tant que le championnat de France de vol ascensionnel était en standby, Manoa Lecomte, le plus jeune compétiteur de cette édition, est venu nous raconter son parcours. Licencié à Laval depuis deux ans, ce jeune sportif français de 14 ans totalise 83 vols à son actif. En 3e à la prochaine rentrée, il incite ses copains à découvrir le parachutisme ascensionnel : « Ils ont envie d’essayer mais le fait d’être en l’air tout seul n’est pas évident pour tout le monde » constate-t-il avec beaucoup de maturité.
Manoa a décidé d’essayer le vol ascensionnel après avoir accompagné son frère, qui totalise 200 vols à son actif, lors d’un championnat de vol ascensionnel. « La sensation d’être en l’air, tout seul sous sa voile, est inoubliable. Pour mon premier vol, j’ai eu un souci sur ma commande, mais j’ai réussi à la démêler ». Ce contretemps ne l’a pas découragé ! «Je tenais à faire un deuxième vol sans qu’il y ait un problème » explique-t-il.
Manoa a participé à une compétition amicale au sein de son club, à Laval, avant de venir disputer le titre national à Vichy. Une expérience enrichissante pour ce jeune parachutiste car cela lui a servi d’entraînement technique et mental pour ce championnat de France.
Son objectif ? Progresser sur l’atterrissage et être dans le Top 5 juniors. Courageux, humble et motivé, il s’inspire de l’expérience de ses collègues parachutistes pour aller plus loin. Le saut en avion est une possibilité envisageable, mais Manoa souhaite surtout se concentrer sur l’ascensionnel. Et quand nous l’avons interrogé sur les aléas de la météo ces derniers jours, Manoa a simplement répondu avec conviction : « J’ai envie de voler ! Mais ça fait partie de notre sport ».