Flyponots : Olivier Abougit (43), David Lalande (43), Baptiste Rolland (43), Florine Astier (43), Julien Allemand (43) – vidéoman

Constituée il y a deux ans, cette formation de 4 passionnés est issue du Puy-en-Velay, d’où leur nom, Fly « ponots », qui désigne les habitants de la commune. Pas de hasard ici, car étymologiquement, ce nom fait également référence à l’ancien nom latin de la ville, « Podium » (qui désignait les pitons volcaniques). Et des podiums, l’équipe en vise, et en compte déjà un, avec une médaille d’argent remportée lors du Championnat de France en soufflerie 2018, à Lille. Cette compétition était d’ailleurs leur première de ce type.

Première saison en National 1

Cette année 2019 marque leur première saison en N1, et leurs objectifs sont à l’amélioration constante de leurs vols, comme le rappelle Olivier Abougit : « ce que l’on souhaite avant tout, c’est voler dans notre esprit, en effectuant des performances propres et fluides ».

Et les 20 sauts effectués durant la compétition, ajoutés aux 6 sauts d’entrainements, devraient leur en donner le loisir ! L’équipe se positionne en 6e exæquo au classement provisoire du Vol Relatif à 4 de ce championnat de France 2019. Même si elle n’a pas l’ambition d’un podium, elle vise une belle performance globale.

« Pour ce championnat, déjà, nous apprécions le fait qu’il y ait du VR8, tout comme pouvoir sauter depuis un avion-cargo avec largage en tranche arrière (Casa C295) », rappelle Florine Astier, seule féminine de l’équipe. « C’est une sacrée expérience engrangée ».

Après une participation au Bodyflight World Challenge à Bedford (Angleterre), en 2016, leurs prochains défis se conjuguent encore une fois à l’international, avec le souhait de participer à des compétitions qu’ils n’ont jamais faites jusqu’à présent, comme les Wind Games.

Ils les accompagnent

Les Sponsors de l’équipe : Flyzone, la soufflerie au sein de laquelle les Flyponots s’entraînent à Lézignan (11), le Paraclub du Puy-en-Velay, ainsi que plusieurs artisans de la région, sans oublier Vertigène pour les combinaisons, et les aides de la Ligue Auvergne-Rhône Alpes.

Si, au sein de l’équipe, la pratique du parachutisme oscille entre 4 et 27 ans, chaque coéquipier soutient et complète l’autre. « Finalement, on peut dire que l’on se tire tous vers le haut J». Une belle métaphore, aussi bien littérale que figurative, qui résume tout autant l’esprit de l’équipe que la mentalité des disciplines collectives du parachutisme.