31 août 2022 - Actualités - Communiqués de Presse - WhoIsWho

509 – Who’s Who : Olivier Metrot, un passionné de parachutisme

Nancy is boogie – 2022

Chaque mois, la Fédération Française de Parachutisme (FFP) met en avant ses différents acteurs. Olivier Metrot, en sa qualité de Directeur Technique du ParaClub de Nancy, est l’un des artisans du dynamisme de la Fédération. Il a acquis une solide expertise, depuis son plus jeune âge, au travers de son parcours en tant que compétiteur, moniteur fédéral, jury, et président de la Commission des Directeurs Techniques. « C’était le top départ d’une grande aventure… qui se poursuit toujours aujourd’hui ! », s’enthousiasme encore Olivier. A la veille du Nancy is Boogie 2022, l’occasion de revenir sur son parcours.

Olivier Métrot commence le parachutisme suite aux récits, anecdotes et, surtout, photographies ramenées par son frère à son retour de son régiment parachutiste. Les souvenirs évoqués l’ont séduit. Très jeune, en 1984, il entame à son tour une préparation militaire parachutiste. Il est saisi par l’expérience : « J’ai trouvé ça absolument fabuleux : pouvoir sortir d’un avion en marche et sauter dans le vide. C’était une sensation d’adrénaline et de plaisir que je n’avais jamais ressentie ! ». L’envie de sauter de nouveau est immédiate. En 1987, il commence alors sa carrière de jeune parachutiste civil. Habitant à Troyes, il s’inscrit dans une petite école, à Mourmelon (51). Il progresse promptement et découvre la chute libre. Olivier se remémore les prémices de son ascension sportive : « C’était le top départ d’une grande aventure… qui se poursuit toujours aujourd’hui ! ». Cette école, comme beaucoup de petites structures, manquait d’encadrement. Très vite, il « met les mains dans le cambouis » et passe différentes qualifications pour devenir moniteur fédéral. À l’époque, il occupe un poste de directeur de production dans l’inox. Le parachutisme ne représente qu’un loisir, mais il souhaite s’investir davantage. Il acquiert des responsabilités associatives en créant un petit club puis, par la suite, en prenant la présidence de l’école de Mourmelon qui l’avait formé. En 1995, il passe son diplôme de moniteur brevet d’Etat (BEES) et cumule alors les titres de Directeur Technique et de Président de l’école de Mourmelon. « J’avais donc des semaines bien chargées car j’étais (très 😊) bénévole en parallèle de mon activité salariée. Je parcourais des kilomètres. C’était un peu fatiguant, mais j’étais toujours ravi de retrouver cette ambiance amicale. On le faisait avec beaucoup d’abnégation et de foi. On avait vraiment envie de le faire…. et on était une bonne bande de copains ! ».

Autour de 1998, il reçoit un appel de l’école de Nancy qui souhaite le recruter pour redynamiser son activité. Cela impliquait un déménagement et de nouveaux défis. Il réfléchit donc à deux fois mais accepte, emballé par cette opportunité. Véritablement attaché à la transformation des organisations qu’il croit indispensable pour s’adapter en permanence au monde actuel et à ses mutations, il démissionne alors pour se consacrer entièrement au parachutisme. Olivier évoque ce changement d’horizon : « Je suis un homme de challenge, assez reconnu pour mes qualités de leadership, d’organisation, de vision stratégique. Mais aussi d’attention aux équipes, d’innovation et d’anticipation. Je pense que c’est pour cela que Nancy m’a sollicité ». Il occupe ce rôle, presque sur mesure, depuis 1999.

En parallèle, il passe beaucoup de temps au profit de la collectivité, par le biais de son investissement au sein de la Fédération Française de Parachutisme. Longtemps jury à l’examen des Brevets d’Etat et des Moniteurs Fédéraux, il a aussi présidé, pendant plus de 10 ans, la Commission des Directeurs Techniques. Il siégeait également à la Commission Technique Permanente : une veille de sécurité en continu, jusqu’en 2015. « J’aime donner un sens à mon action et en faire profiter le collectif. Il me semble indispensable que chacun puisse être force de proposition auprès de notre fédération, par exemple en faisant remonter des préconisations auprès des groupes de travail référents ou de la Direction Technique Nationale pour en étudier la faisabilité, voire, ensuite, la traduction concrète. Ce lien, cet engagement que nous devons tous avoir, est essentiel. Ceux qui, tous les jours, sont confrontés aux problématiques de fonctionnement du parachutisme, doivent s’engager et apporter leur pierre à l’édifice. Par leur expérience, ils contribueront ainsi à la transformation et à une évolution de la pratique qui pourrait bénéficier à tous. Je cite souvent Saint Exupéry qui disait « Il n’y a qu’un luxe véritable, ce sont les relations humaines ». Le sens de l’écoute fait la richesse de ces relations. Il ne faut donc pas hésiter à s’impliquer, toujours plus, pour le collectif, et avancer, ensemble, vers le parachutisme de demain ».

Olivier Métrot est notamment partisan, comme l’évoquait Yves-Marie Guillaud dans ParaMag (numéro 263 d’avril 2009, consultable gratuitement, en libre-service et en intégralité, comme tous les ParaMag, sur paramag.fr) sous le titre « Le Grenelle du parachutisme » , en 2009, de créer des Assises du Para, par thématique, en rassemblant les acteurs du parachutisme, pour faire émerger des idées novatrices. Réunir les moniteurs, les comités, les ligues, les écoles, le haut niveau, la formation de l’encadrement,… pour des échanges constructifs. C’est en cela qu’il est persuadé qu’« il faut dépasser les appréhensions individuelles pour co-construire l’avenir de notre sport ».

Nancy, vivier de convivialité

Olivier assume des responsabilités financières, administratives et techniques au poste de Directeur Technique qu’il occupe depuis 23 ans maintenant. L’EFPNL compte 3 salariés, environ 1000 licenciés et 50 bénévoles. « On s’attache beaucoup à l’humain. Et si on entend souvent de la part des associations qu’il y a un manque de bénévoles, nous, nous avons la chance d’en avoir beaucoup à nos côtés. On les appelle d’ailleurs « moteurs d’énergie ». Ce sont des acteurs indispensables de notre structure. Ils sont très engagés. Plus qu’une prise en charge des missions, ils les prennent complètement à bras le corps. On a, par exemple, un excellent bénévole qui gère le plein des avions, ce qui permet au pilote de se reposer et améliore aussi la sécurité. Il réalise cela avec un grand professionnalisme et énormément de cœur ; il se sent utile à l’association ».

L’école est entourée de personnes animées par ce même état d’esprit et cette même envie. Pour le boogie, chaque année, entre 40 et 50 bénévoles sont mobilisés pour la gestion des avions, le comptage des ouvertures de parachutes, la tenue du clubhouse. Tous sont fédérés autour du projet de l’école ; c’est une belle reconnaissance pour l’organisation.

Dès 1999, Yves Grosse devient Président de l’EFPNL. L’entente entre les deux hommes est une gageure pour une collaboration réussie. La relation humaine étroite constitue le socle du binôme directeur-président. « En 2020, deux salariés m’ont rejoint. Thomas Kremer, DT adjoint, est très travailleur et compétent. Il me seconde parfaitement. Antonia Serrure, que nous appelons tous « Yaya », s’occupe de l’administratif, de l’accueil, toujours avec le sourire. Ensemble, ils sont ma team, mon premier cercle. On est presque fusionnels tous les trois. Je les écoute énormément. Il y a une entente, ressentie par tout le monde, qui est exceptionnelle et adorable ! ». Cette confiance permet d’avancer avec sérénité et de valider les idées pour transformer les choses.

En parallèle, le bureau directeur est composé de Nicole Mathieu, vice-présidente, Ugo Chéry, trésorier et Alain Desmet, secrétaire. Trois autres membres complètent le comité. La communication entre tous est importante, maintenue grâce à des réunions physiques ou en distanciel. Olivier évoque le leadership qui charpente l’équipe : « Fluidité et innovation sont les maitres mots. La relation humaine que nous avons déployée permet de décider vite. C’est un plus qui n’existe peut-être pas dans d’autres organisations ». La volonté d’avancer, tous ensemble, vers une vision commune, alliée à une délégation totale de leur part, sont des accélérateurs de changement. Pour illustrer cette totale confiance, Olivier développe : « Nous avons eu une casse de notre avion en 2019. Nous nous sommes donc entendus pour trouver un avion à acheter rapidement. Lorsque j’ai trouvé le meilleur des avions sur le marché, j’ai présenté ses caractéristiques. Le groupe a validé collégialement, avec assurance. J’ai ensuite eu délégation pour finaliser cet achat. C’est un travail que je trouve assez équilibré. Le pendant de cette confiance, c’est le respect de la parole et le bien-fondé du projet. Jusqu’à présent, elle n’a jamais été trahie et tous les projets que j’ai proposés ont plutôt démontré une belle réussite ! »

Championnat de France Wingsuit

L’Ecole Française de Parachutisme Nancy Lorraine a récemment été le théâtre du championnat de France de Wingsuit, qui a réuni équipes et compétiteurs individuels, du 5 au 7 août 2022. Une compétition de haut-niveau, qualificative pour les championnats du monde en octobre, en Arizona, aux Etats-Unis. Olivier évoque ce temps fort : « Nous avions accepté de l’organiser malgré un agenda très chargé. Ce n’était pas le premier que nous accueillions ici, à Nancy. Nous avions déjà eu une quinzaine de championnats depuis mon arrivée. Au départ, nous faisions plutôt de la PA, avant de nous tourner vers les disciplines artistiques. Et, là, c’était notre première pour la Wingsuit ». Grâce à des échanges avec, notamment, Stéphane Zunino et Max Diebold, l’équipe nancéenne a pu se construire une « culture compétition » de cette discipline. « Ils nous ont livré les clefs de réussite de cette compétition ambitieuse et complexe, pour le largage en particulier ». Quelques difficultés météorologiques ont perturbé ces journées ; les fortes chaleurs et turbulences imposent, de plus en plus régulièrement, de fermer l’après-midi. Il a donc fallu s’adapter et modifier les horaires, en commençant plus tôt le matin, avec une coupure, et en reprenant en fin de journée. Olivier exprime la satisfaction générale de la réussite de cette compétition : « Toute l’équipe a adoré accueillir ces compétiteurs, très sympathiques, assez atypiques. Je crois que dans ce qu’ils font, il y a une volonté d’aller plus loin, plus haut et d’innover, qui nous correspond. Je pense que la voie d’évolution de la wingsuit est ouverte. Nous avons été très enrichis par la connaissance de cette discipline, des compétiteurs, c’était fabuleux ! ». L’attention portée à l’accueil a été saluée à l’unanimité par les compétiteurs. « Mes équipes savent que je suis exigeant. Ayant travaillé dans la production, je sais qu’il suffit d’un maillon faible pour que tout s’écroule. Cela passe donc par un accueil souriant, des locaux propres et tous les détails qui font la réussite. Tout doit être prévu. Il faut aussi savoir réagir vite face à l’imprévisible. C’est notre signature : nous visons l’excellence ».

L’école ne travaille jamais dans la routine, mais dans le changement perpétuel. Elle a su créer une dynamique qui fédère autour d’elle. Les moments conviviaux, en plus de la pratique du parachutisme, contribuent à ce sentiment. Energie et réflexion sont mises à profit, entre autres, pour s’occuper des élèves et assurer leur fidélisation.

Nancy is Boogie

Vidéo teaser Boogie 2022

Depuis 1958, l’Ecole Française de Parachutisme Nancy Lorraine est très impliquée en faveur de la démocratisation et de l’évolution de ce sport. La structure propose des prestations complètes, allant du baptême au tandem, en passant par des sauts d’initiation. La labellisation 3* par la Fédération Française de Parachutisme témoigne de cet engagement. L’EFPNL est un lieu où la convivialité et l’échange s’imposent comme valeurs centrales. A Nancy, le boogie s’inscrit dans cette philosophie et a débuté par une idée : rassembler à la rentrée, les parachutistes avec un petit évènement. Au départ, avec deux avions : un Pilatus et un Caravan. L’année suivante, ils ont pu compléter avec un Skyvan. « Et puis, la mayonnaise a pris J On a réussi à avoir des coachs de renommée et de qualité, en vol relatif et freestyle ». Petit à petit, le boogie a gagné en notoriété, jusqu’à atteindre son apogée, en 2021, avec 250 participants, 4000 sauts en 4 jours et plus de 12 nationalités représentées.

Pour 2022, à nouveau, Nancy is boogie se veut prometteur avec la présence de coachs internationaux. Deux Skyvan et un Caravan sont affrétés pour l’occasion, ce qui donne une capacité théorique de 1000 sauts par jour. L’édition 2022 s’annonce donc riche en émotions et performances et s’inscrit dans la continuité de cette dynamique. Depuis 3 ans, l’inscription des participants est réalisée de façon digitale. Cette modernisation permet un énorme gain de temps et de fluidité. Ainsi, les participants n’ont pas à attendre à leur arrivée sur zone pour leur enregistrement. Un espace aérien sera réservé toute la semaine, jusqu’à 6000 mètres. L’école prend en charge toute la logistique : du ravitaillement des avions à la nourriture pour plus de 150 personnes au petit déjeuner et les différents repas. Durant les soirées festives, sans débordement pour rester prêts pour les sauts le lendemain :), les images prises en vol, au cours de la journée, sont diffusées. Ces facteurs réunis produisent une osmose et une qualité d’accueil indéniables qui permet à tous de se sentir bien. L’aérodrome est très spacieux et offre un champ de vision large à 360 degrés. Sa localisation, idéale, à 15 km au sud de Nancy, en pleine campagne, donne une vue imprenable sur les environs et un côté très apaisant.

L’objectif pour l’édition 2022 est de faire encore davantage de sauts, en augmentant leur qualité technique. C’est un défi à relever, car le niveau s’est amélioré chaque année. D’un part, parce que les coachs sont qualifiés, mais aussi parce que les pratiquants adhèrent totalement à « l’esprit boogie » ; ils sont assoiffés de découvrir de nouvelles techniques dans une ambiance de franche camaraderie. La progression passera par la taille des groupes, les rotations et, si possible, une météo radieuse 🙂 ! « On espère surtout le même niveau d’incidents et d’accidents, c’est-à-dire proche de zéro. Quand on fait un événement de cette ampleur, pour lequel on largue les parachutistes par paquet de 50, il faut pourvoir assurer la sécurité. L’euphorie des sauts et des soirées n’empêche pas une rigueur extrême. C’est primordial, notamment pour la partie sous voile et le déroulement des sauts ». En parallèle du Boogie, la même semaine, l’EFP accueille le record de Vol Relatif du 29 au 31 août. Au total, ce sont 5 avions qui seront mobilisés, et 100 parachutistes qui tenteront de battre le record de Vol Relatif en séquence.

« Venez, et vous verrez ! »

BOOGIE mais pas que, … Handicap & pratique para ——————————–

Depuis plus de 15 ans, l’Ecole Française de Parachutisme Nancy Lorraine est très impliquée pour le développement de la pratique des personnes en situation de handicap et, ce, tout au long de l’année. La structure forme aussi spécifiquement des moniteurs. Tous les ans, une journée dédiée au handifly est organisée, réunissant toutes les formes de handicap compatibles avec le saut en tandem. Cette année, ce sera le 17 septembre. En 2021, 12 personnes, blessées par la vie, ont pu en bénéficier. Avec une résilience extraordinaire, elles ont su aller de l’avant et se lancer un défi. La part émotionnelle est décuplée, pour les moniteurs, mais aussi pour la foule. Une osmose se créé avec le public, très proche des parachutistes au moment du décollage. « On est très attachés au handisport. On adore choyer les personnes qui viennent. Maxime Granier, compétiteur du HandiflyRACE, pratique ici régulièrement. Dès l’instant où une personne en situation de handicap saute de l’avion, on met de côté la maladie. Pendant un instant, on arrive à effacer les frontières et les différences entre valides et handicap ». Cette exemplarité est également illustrée par les retours des participants qui viennent essayer en toute confiance, après avoir été parfois spectateurs à plusieurs reprises. Le tandem aide aussi à lancer des vocations et incite à la pratique.

Plus largement, la moitié des parachutistes qui commencent la PAC, ont essayé un saut tandem en amont. Cela rejoint la volonté d’excellence qui transparait dans les moindres détails : ils sont accueillis avec le sourire, repartent avec un tour de cou de l’école, un diplôme et un yearbook. Ensuite, l’enjeu est d’avoir des moniteurs disponibles pour poursuivre la pratique. Pour une vision à plus long terme, pourquoi ne pas imaginer, parmi les élèves PAC, que se trouvent les futurs moniteurs de demain ? Olivier exprime cette notion de transmission : « Il est de notre devoir de bien les encadrer, de s’occuper d’eux au mieux pour leur donner l’envie ! Très tôt, on leur dit qu’ils sont membres de l’association. Nous les invitons à venir au Boogie, voir ce dont l’école est capable sur une grande dimension, pour les intégrer aussi à la communauté de l’école et développer le lien social. Anciens et nouveaux œuvrent ensemble, au même niveau. »

Le boogie 2021 en chiffres ——————————–

  • 3 768 sauts en quatre jours
  • Plus de 200 inscrits dans 12 nationalités (y compris des Chinois)
  • Un staff conséquent (65 bénévoles, 7 pilotes, 15 coaches, 1 équipe médicale)
  • 226 rotations d’avions (Pilatus / Twin Otter / Caravan / Supervan / Skyvan )
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