Avec un père passionné de parachutisme, Noah Béreaux, Tourquennois de 11 ans, avait quelques prédispositions pour pratiquer un sport pas commun : le vol indoor. De la chute libre en soufflerie. Aujourd’hui, il se prépare pour les Mondiaux format junior.
Tout a commencé en mai 2013. Le paraclub de Bondues organise, pour les enfants des parachutistes amateurs, une cession de vol en soufflerie, à Argenteuil. Noah, Tourquennois de 11 ans, ne voulait pas rater ça. L’occasion de découvrir ce que ressent son papa, parachutiste sportif depuis cinq ans, en chute libre, lui qui ne pourra sauter en parachute avant ses 15 ans. Noah adore la sensation. Alors quand un appel est lancé par Aerokart, le simulateur de chute libre à Argenteuil, pour sélectionner une équipe de France junior de vol indoor, il tente sa chance.
Le petit Tourquennois est sélectionné, et s’entraîne depuis pour les compétitions nationale et internationale. « Il a déjà cumulé 10 heures de vol en soufflerie, compte Pascal Béreaux, le papa plutôt fier de son fiston. C’est quand même l’équivalent d’à peu près 600 sauts ! » L’épreuve des championnats : le vol relatif à 4. Quatre juniors, de 8 à 14 ans, qui, sur 35 secondes, enchaînent les figures pour accumuler les points. Noah s’entraîne avec d’autres jeunes venus de toute la France. Ils ont déjà participé aux championnats de France de vol indoor en mars. Classés 9e sur 14, mais ils étaient la seule équipe junior.
Prochaine étape : les Mondiaux, au Texas, en novembre. Avec cette fois une épreuve réservée aux jeunes. Une première depuis que la fédération française de parachutisme a validé l’épreuve. Deux équipes françaises s’envoleront donc à Austin. Noah sera de la partie. D’ici là, il doit s’entraîner. Mais le loisir coûte cher, c’est le moins qu’on puisse dire. 700 euros de l’heure en soufflerie. « Financé en partie, pour les entraînements, par la fédé, par aérokart et le reste par les parents », explique Pascal. Alors pour que ces jeunes qui devraient représenter la France aux Mondiaux puissent s’entraîner comme il faut, il lance un appel aux partenariats. « On recherche des sponsors pour qu’ils volent plus en entraînement et arrachent la première place. » L’appel est lancé.