Cette parisienne de 41 ans habite désormais en région Auvergne Rhône Alpes. Elle pratique le vol en soufflerie depuis un peu plus d’un an, après avoir commencé en novembre 2020, sur le site d’AeroKart, privatisé pendant les confinements. Aurélie pratique régulièrement, chaque mois, à raison d’une session de sept minutes, comptabilisant ainsi plus de 6 heures de vol. C’est le projet autour du handifly de la soufflerie d’Argenteuil qui lui a donné l’envie de s’essayer à la pratique. En lien avec l’association Bleu Cohésion, Aurélie poursuit aussi son aventure para. Elle a réalisé un premier vol en tandem en 2020.
Il est important pour elle d’être présente sur cette journée de test format paralympique, en vue du HandiFly Race qui se déroulera en mai prochain à iFly Aix-Marseille. C’est aussi l’opportunité de mettre à l’épreuve ses performances, par le prisme de la compétition. Et puis, voire surtout, “cette manifestation constitue un lieu d’échanges et de partage avec tous les compétiteurs !”.
Atteinte d’une maladie neurodégénérative entrainant des problèmes d’élocution, elle apprécie le nouvel horizon que permet la soufflerie. Entre 2006 et 2009, elle était en fauteuil roulant, et c’est grâce au sport et à une volonté hors norme qu’elle est parvenue à regagner en autonomie pour pouvoir se déplacer seule à nouveau.
Aurélie veut aussi porter un message fort : celui de l’inclusion des femmes dans le sport. Cette mission lui tient à cœur et elle se réjouit de représenter le parachutisme féminin aujourd’hui. Plus jeune, Aurélie a pratiqué la danse. Une fois dans la veine, elle retrouve les mêmes sensations. Le vol lui permet une liberté de mouvement incomparable : “On oublie tout, on fait le vide, on redécouvre son corps et les gestes que l’on peut réaliser. Que du bonheur !”.