Du 25 au 27 juin 2021, les équipes de France de Précision d’Atterrissage/Voltige étaient à la PWCS de Bled en Slovénie.
De retour de la compétition de Bled, Jacques BAAL, entraîneur national, nous livre son compte-rendu.

« Les deux équipes de France (féminine et masculine) ont été alignées sur cette échéance, ceci dans le cadre la préparation au Mondial en Russie. Deux juniors ont également participé.
Pour les femmes, la composition était :
Déborah FERRAND, Stéphanie TEXIER, Léocadie Ollivier De Pury, Pascale Rousseau Dumarcet et Adeline Delecroix
Pour les hommes :
Thomas Jeannerot, Mathieu Guinde, Alexandre Ferroni, Sylvain Ferroni et Jean Vignuales
En junior, Pierre Asteix, Flavien Morel, et Laura Jaguelin.
L’objectif fixé était le retour à la compétition de haut niveau après une interruption de 20 mois. La dernière compétition internationale datait des jeux mondiaux militaires en Chine.
Les critères fixés d’évaluation étaient la capacité à se mettre en action dans un contexte de compétition. Malgré le recul pris, être capable de mettre en place sa technique et atteindre une performance sera en place secondaire.
La compétition a pu être menée à son terme, malgré une première journée délicate sur le plan météorologique, avec un volume de 36 équipes inscrites (6 à 8 de moins que sur les dernières éditions).
Le comportement de nos sportifs a été globalement bon. Ils ont tous fait acte de présence et assumé le fait d’être à nouveau en situation !
Le résultat n’est pas à la hauteur si on le compare à celui que nous aurions pu avoir en situation « normale » sans le COVID.
Dans le contexte actuel, je ne suis pas déçu. J’ai une vision plutôt claire du travail qu’il nous reste à fournir pour partir en Russie, avec de réels espoirs de résultats, toujours révisés suite à ces deux dernières saisons.
Certains ont fait une très belle entame de compétition, et donc ont validé leur potentiel. Mais, ils ont aussi subi le manque de recul pour assumer d’entrée de jeu cette situation.
D’autres sont toujours en construction et donc leur travail ne pouvait pas fournir de la haute performance, mais ils ont tenu le cap ! Il est difficile pour un compétiteur de faire abstraction du résultat numérique, et du classement, mais vu le contexte je travaille sur d’autres repères.

Pierre Asteix a tiré son épingle du jeu malgré tout en finissant 3e junior homme.
Nous avons besoin de repos avant de nous projeter sur une semaine à Orléans, puis sur la préparation finale avec le départ en Russie. »