23 févr. 2015 - Directives Techniques

DT042 – Prévention des risques dans la pratique du parachutisme ascensionnel

Objet

Prévention des risques liés à la rupture du câble et à la collision du parachute récupérateur dans la pratique du parachutisme ascensionnel

Préambule

Suite à des incidents de percussion de parachutistes par le Vé de traction lors de treuillages de parachute de saut, il a été mis en évidence l’absence de ligne d’amortissement ou de drisse de sécurité de longueur et de matériau conforme.
Sachant que les câbles utilisés pour la traction en parachutisme ascensionnel treuillé ne sont pratiquement pas élastiques (maximum 3 mètres/1000 mètres), il est indispensable pour la sécurité, de placer du côté de l’utilisateur une ligne d’amortissement.
L’analyse d’un des incidents a montré que l’emplacement du parachute sur la ligne était couramment de le fixer au moyen d’une ligne d’amortissement courte le plus près possible de l’anneau d’accrochage ; il s’agit là d’une très mauvaise disposition et sa logique n’est qu’apparente.

Sur le treuil fixe

Il n’y a aucune raison, physiquement valable, d’utiliser une ligne d’amortissement aussi courte que possible entre la cheminée du parachute et l’anneau d’accrochage. De plus, ce serait se priver du rôle amortisseur et de prévention du coup de fouet lié à cette longueur. A contrario une ligne d’amortissement de plusieurs dizaines de mètres présente l’inconvénient de gêner au remorquage des câbles et le risque accru de faire des nœuds qui la fragilisent. De plus, une ligne d’amortissement aussi longue présenterait un bout de ligne pendouillant au-delà de la portion tendue entre parachute et treuil après largage.
En conséquence de quoi, selon la nature du câble utilisé, une ligne d’amortissement de six mètres de long constitue un minimum raisonnable.

Pour le dévidoir

La ligne doit être équipée en fonction de l’activité, de la nature du câble plus ou moins lourd et de sa traînée, du moteur de rembobinage utilisé. Outre sa longueur, la ligne d’amortissement a un rôle amortisseur ; de nature différente de celle du câble elle n’aura pas le même comportement physique.
Lors de l’analyse d’un autre incident de percussion du parachutiste par le Vé de traction lors d’un treuillage de parachute de saut, nous avons été alerté par l’absence d’une drisse de sécurité dans le parachute intégré à la ligne.

Lire le document complet ci-dessous

Télécharger (PDF, 392KB)

à lire également
16 mai 2023

CS 207-2023 – Risque d’interférence de suspente(s) de la voilure principale […] avec un sac de déploiement à lovage libre non adapté

Objet Risque d’interférence de suspente(s) de la voilure principale avec un rabat du conteneur principal suite à conditionnement avec un sac de déploiement à lovage libre non adapté. Matériels concernés Tous les sac-harnais équipés d’un sac de déploiement de voilure principale du type à lovage libre autre que ceux fabriqués par le constructeur du modèle […]

27 avril 2023

DT050 – Maintenance et pliage des parachutes sportifs – modifiée 27 avril 2023

Validée par le comité directeur du 27 avril 2023(Modifie la directive technique n° 50 du 1er février 2022) Objet Maintenance et pliage des parachutes sportifs (utilisés au sein des structures agréées par la F.F.P) Préambule Tout plieur de parachute de secours domicilié sur le territoire français doit être titulaire d’un CQPP ou de la qualification […]

29 mars 2023

Firebird – Evo et Rush, TD400

Identification QACI 121 pour les sac harnais EVO : P/N V1R1-0-01( ) et voilure de secours Rush : P/N R-01 ( )Identification QACI 121 pour les sac harnais et voilure de secours TD400 : P/N TD400