Deuxième jour du Championnat de France ascensionnel
Pour ce deuxième jour du Championnats de France de parachutisme ascensionnel, France 3 Auvergne a fait le déplacement pour relayer la compétition, la deuxième manche de vols est en cours, sous un ciel couvert.
Les vols de la seconde manche se poursuivent cet après-midi sur l’aérodrome de Vichy-Charmeil. La PA ascensionnelle est très intéressante dans la préparation aux championnats de France conventionnel, dans l’approche mentale et le travail technique. Tracté par un câble à 200 à 300m de haut, à une vitesse de 4 à 5m par seconde, les parachutistes travaillent en l’air pour pouvoir se poser sur une cible gonflable, en essayant de taper le talon le plus près du centre, symbolisé par une pastille de la taille d’une pièce de 20 centimes. S’il la touche, cela fait carreau !
En championnat de France, 2 à 6 manches sont réalisées en fonction des conditions météorologiques et aérologiques. Le cumul des points se fait selon le nombre de centimètres entre le cœur de la cible et le pied du compétiteur. Parmi les 26 compétiteurs, on retrouve tous les âges, avec notamment deux jeunes débutants de 15 ans. Un brassage des générations qui contribue à la bonne ambiance sur le site de l’aérodrome de Vichy-Charmeil.
France 3 Auvergne est présent depuis ce matin, et va encore réaliser des prises de vues cet après-midi mais côté atterrissage sur la cible cette fois
Exceptionnellement sur les championnats de France ascensionnel, Marie-Claude Feydeau, Présidente de la FFP a souhaité montrer, de plus près, au public la pratique du parachutisme ascensionnel. Ils ont pu ainsi profiter des explications de Xavier De Sailly !
Les juges
Souvent dans l’ombre, les juges d’épreuve font partie des garants de la bonne tenue des compétitions. Sur ce championnat de France ascensionnel, un collège de 6 juges examine les performances des 26 compétiteurs. Dirigés par Christiane Garsault, ils sont les premiers en piste sur la zone de treuillage. Ces passionnés de toujours, passés eux même par le parachutisme en compétition ou en loisir, doivent faire preuve de patience et de concentration dans la réalisation de leurs tâches. La première consiste à évaluer le largage du câble à travers cible et, le temps de vol, qui doit être de 30 secondes minimum. La seconde détermine le moment fatidique du toucher sur la cible, aidé par un système électronique. Comme les compétiteurs, ils sont spécialisés dans cette discipline de la précision d’atterrissage. Au départ de la troisième manche, rien n’est joué la compétition est serrée. Qu’il y ait « carreau » ou « vache », expression utilisée pour définir un atterrissage hors cible, ils restent parfaitement concentrés sur les vols. Les juges en sont même fascinés. Animés par le feu sacré, ils sont aux premières loges pour observer la détermination des parachutistes, focalisés sur le centre de la cible comme l’explique Yves Garsault. Etre juge nécessite un investissement important. La France a la chance d’être la nation la plus représentée à ce niveau sur le prochain championnat du monde qui se tiendra à Chicago en septembre prochain. Bernard Nicolas, juge sur le championnat de France ascensionnel, et toutes discipline, en sera d’ailleurs le responsable. Une juste récompense, pour ces hommes et ces femmes, qui font la fierté de la Fédération Française de Parachutisme.