2 sept. 2022 - Actualités

Nancy is boogie – 2sept2022

Nancy is boogie – 2022

Mettre en lumière ce qui est aujourd’hui le plus grand Boogie de France, et à travers lui tout le parachutisme français, toutes ces écoles et DZ qui font la richesse de notre sport était essentiel pour Yves-Marie Guillaud, président de la FFP “car le Boogie de Nancy réunit 25 nationalités allant du Canada à l’Australie et 250 parachutistes, preuve que le parachutisme en France présente bel et bien certains attraits“. Ce Boogie met en œuvre trois avions gros porteurs (2 Skyvan et 1 Twin-Otter) mais on peut considérer qu’il a débuté en début de semaine avec 5 avions (2 Supervan en sus). “En promouvant ce Boogie, la France s’offre la chance de pouvoir attirer plus de monde l’an prochain (avec 5 avions) et lui donner une visibilité internationale plus prononcée et en adéquation avec les niveaux des équipes de France dans les compétitions internationales“.

[Nancy is boogie vu par Ils VAN DEN WEYGAERT]

Ils Van den Weygaert habite près d’Anvers, en Belgique. Elle pratique le parachutisme depuis 40 ans, et comptabilise entre 4000 et 5000 sauts…. Elle ne le notait plus sur son carnet au début…et le regrette bien aujourd’hui 🙂 Elle s’entraîne régulièrement sur la drop zone de Moorsele. Au-delà de sa pratique du vol relatif, Ils est monitrice bénévole AFF, équivalent de la PAC en France. Elle est également membre du club Skydive Spa, le plus grand club de Belgique, qui compte plus de 700 membres.

Ils pratique aussi les grandes formations, au niveau international. « J’adore ça ! A travers le sport, nous faisons des rencontres, nous échangeons autour d’une passion dans différentes langues. C’est génial ! Une véritable tour de Babel». 

A l’occasion du Boogie, Ils est venue à Nancy pour profiter du plaisir d’être ensemble sur une superbe DZ. Elle participe aussi au record à 100, qui n’a pas encore été battu, mais devrait l’être sous peu 🙂 

Ils est très satisfaite des sauts qu’elle a réalisés. “Je suis toujours heureuse quand je suis dans les airs ! J’ai toujours beaucoup de plaisir à être sous la voile, c’est un superbe cadeau. Je garde toujours en tête que l’on pourrait être dans les bouchons, mais nous sommes dans les airs, c’est une chance immense !” 

Au quotidien, Ils est psychologue en entreprise ; une vocation qui se retranscrit à travers son engagement auprès des jeunes. “J’encourage toujours les plus jeunes à venir avec moi lors des événements comme celui-ci. Je leur dis toujours “si tu veux, tu peux”. A travers le récit de mes histoires, de mes voyages para, je cherche à leur transmettre l’envie. J’en ai fait ma mission de vie : transmettre.”  Au sein du club Skydive, elle organise des évènements de 30 à 40 sauts et motive ses camarades à aller plus loin. “En se fixant de nouveaux objectifs et plaçant la barre plus haut à chaque fois, on progresse”. Elle pratique aussi le parapente, entre autres, dans le @cantal où elle vient voler, dans une vraie communion avec la nature, découvrir 4 saisons dans une même journée…et partager des Saint-Nectaire auxquels l’a initiée Jean-Luc Chiron, de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes. Le monde est petit dans les airs 🙂 🙂
sur la photo : Joyce van der Heijden, Jean-Luc Chiron et Ils van den Weygaert

[Nancy is boogie vu par Doriane MASONE]

Un boogie, c’est des sauts, des sauts et des sauts.
Avec des paras, des paras, partout des paras.
Mais c’est aussi un staff et une équipe, aux petits soins, dans tous les détails.

Parmi les bénévoles (ils sont plus de 50, ici, à Nancy is boogie !!), je demande Doriane, dites Dodo…. Doriane Masone a 29 ans.
Elle est cadre infirmière en bloc opératoire et licenciée à l’EFP depuis 2019.
Très sportive, elle pratiquait le triathlon, le cross-fit et plein d’autres sports.
Mais il a fallu faire un choix et c’est le parachutisme qui est resté le choix de ❤.
Elle s’est séparée de son compagnon de l’époque qui l’avait amenée à ce sport…mais a gardé le para 😀😀

Avec 350 sauts à son actif, elle a déjà testé le Vol Relatif, le Free fly et la WingSuit.
Un objectif ? Devenir moniteur.
Du coup, elle a entamé les tests techniques cet été pour débuter ensuite la formation.

Alors, comment, de licencié d’école devient-on bénévole plieur durant un boogie ?
Juste une évidence pour Doriane.
“Ici, à l’EFPNancylorraine , il y a un extraordinaire esprit d’équipe et de cohésion.
On est vraiment soudés et ça nous donne envie d’organiser de grands évènements, ensemble, toute l’année, sur tous les weekends et durant les formations des élèves. Ce qui nous réunit, c’est la passion du sport, l’envie de la faire partager. On est une équipe jeune, enthousiaste. On vit bien ensemble”.
Aller sauter sur d’autres DZ ? “Non, on est trop bien ici !!!”.
CQFD

[Nancy is boogie vu par Richeg Taing]

Richeg Taing a passé sa PAC à Lagnon, en Bretagne, en septembre 2020 auprès de 7ème Ciel parachutisme . Il est ensuite revenu dans sa région natale, et saute désormais à l’EFP Nancy Lorraine, avec déjà 270 sauts. Du 1 au 4 septembre, il prend une nouvelle casquette : celle de responsable de la zone de pliage pour le Boogie, à Nancy. “Je trouve ici des moyens confortables pour pratiquer, une ambiance amicale, un cadre agréable” résume-t-il avec enthousiasme.
Pour la seconde année consécutive, il participe au boogie en tant que bénévole. C’est une belle cohésion qui règne pour l’édition 2022 de ce boogie, sous l’impulsion d’Olivier Métrot, mais aussi grâce à la force des bénévoles qui répondent présents à l’appel. Avec 25 nationalités présentes, l’événement est aussi placé sous le signe de l’échange. “C’est très enrichissant d’avoir plusieurs horizons, plusieurs parcours, réunis autour de notre sport!” exprime Richeg.Les coachs présents apportent une nouvelle approche technique. Après plusieurs années, l’organisation est plus rodée et a gagné en fluidité.
“Nous vivons 4 jours intenses, de sueur et d’efforts, mais surtout de plaisir !” Un état d’esprit partagé par tous !

[Nancy is boogie vu par Christelle DUPRE MAGNIER]

Christelle Dupré Magnier a 38 ans. Elle participe au Boogie en tant que bénévole pour la seconde année. “70 bénévoles sont répartis sur différents postes pour optimiser les pôles. Je fais partie de l’équipe petits déjeuners. Nous sommes sur le pied de guerre dès 5h30”. Et quel petit déjeuner ! Les bénévoles préparent et mettent en place un buffet digne d’un hôtel 4 étoiles ( parole de parachutiste ! 🙂 ) Des œufs brouillés, des viennoiseries, des fruits, du fromage et tant d’autres pour donner des forces aux sportifs. “J’ai adoré participer. Je suis bien sûr revenue, mais cette fois-ci avec ma famille !” Son mari, sa maman, et même ses enfants sont venus prêter main forte. 

“C’est éreintant mais c’est un pur bonheur ! Tout est millimétré, planifié, mais nous œuvrons dans une bonne entente générale, c’est plaisant.” évoque Christelle. Cette fois-ci,il faut tenir une semaine ; un nouveau challenge par rapport à l’an dernier. “Il faut le vivre pour le comprendre. Je ne pense pas que les parachutistes s’imaginent toute l’organisation et la coordination qu’un tel évènement demande. Et pourtant, ils nous le rendent bien ! Voir des gens épanouis, heureux d’être là, c’est la plus grande des satisfactions !”

Après chaque édition, le debrief d’équipe permet de noter les points d’améliorations, et d’évoluer pour la suivante. “Pour moi le boogie c’est aussi beaucoup de rencontres ; la richesse du partage condensée en quelques jours.” Face à la technicité des sauts proposés, Christelle tient à accompagner les parachutistes. Elle discute avec eux, les rassure. “L’objectif c’est de partager notre loisir coup de coeur !” exprime-t-elle.

Pour toutes ces raisons, Christelle n’a pas hésité à poser une semaine de congés et se rendre disponible… et elle compte bien faire de même l’année prochaine ! “J’espère pouvoir conjuguer bénévolat et sauts lors du prochain Nancy is Boogie !”

[Nancy is boogie vu par Jeff Druet]

A 55 ans (dans 15 jours encore, quand même 🙂 ), Jeff Druet est responsable de magasin Point Vert. Chauffeur poids lourd en 1988 au Centre de pliage de Toulouse, durant son service militaire, il livrait des centaines de parachutes à tout le 11e DP. Ce sera, pour lui, une première belle découverte de ce sport. Mais, chef d’entreprise ensuite pendant 20 ans, le temps sera un peu plus compté pour pouvoir se lancer dans une vraie pratique. En 2012, en offrant un tandem à un de ses salariés pour ses 30 ans, il va “sauter” sur l’occasion pour sauter aussi….et redécouvrir à quel point c’est bon 🙂 Il passe sa PAC à l’EFP Nancy Lorraine, devient bénévole en parallèle et membre du comité de direction en tant que trésorier, durant quelques années. Avec 900 sauts à son actif, il reste hyper actif au sein de l’école. Toujours bénévole, il tient le bar le soir (il en faut !!), durant les évènements comme ce boogie et participe aux vols dans la journée. “L’ambiance à Nancy est bonne enfant. Même s’il y a eu parfois des désaccords par le passé, ça nous a obligés à nous remettre en question et à progresser. On en voit le résultat positif aujourd’hui”. 

Ce boogie ? “C’est une belle fête du parachutisme organisée par des parachutistes. Il y a un super esprit, beaucoup de reconnaissance et de retours positifs des participants sur l’accueil ou un point aussi basique que le petit-déjeuner. On leur fait partager la vidéo de la journée chaque soir. 

On les gâte et on en est heureux !! même si c’était un peu plus compliqué, techniquement, cette année, avec le record ET le boogie. Et puis, c’est la plus belle des drop zones avec une vue super dégagée et une proximité du public avec les sauts”.

Le #NancyisBoogie se poursuit à Efp Nancy Lorraine🪂

[Nancy is boogie vu par Michel CARNET]

Michel Carnet, Michou pour tous, est le local de l’étape !! Originaire d’Azelot, il a toujours vu des parachutistes sauter sur la drop zone. Et pourtant, il ne commence à pratiquer qu’à 50 ans. Enseignant à la retraite, il est correspondant de l’ @est républicain qui apprécie tout particulièrement d’avoir un parachutiste qui rédige des articles sur le parachutisme. Avec 1500 sauts, adepte du Vol Relatif, il est bénévole toute la semaine depuis 18 ans 🙂 Pourquoi ? “parce que j’aime le parachutisme, j’aime les parachutistes, j’aime l’ambiance au sein de l’école et j’aime mon village d’Azelot -430 habitants-”. Il tient d’ailleurs à insister sur un point assez particulier. “A Azelot, tout le monde est content d’entendre les avions….ça veut dire qu’il fait beau et que l’on peut aller sur sa terrasse :):). Et à part des évènements comme ce record et le boogie, ça ne vole que les weekend et le Pilatus est très discret”. Il faut aussi noter que l’aéroport, depuis 1917, est l’ADN du village, comme la place Stanislas l’est pour Nancy ou la Tour Eiffel pour Paris. Et puis, “on entend assez peu les avions. Même les gens du village ne savent pas quand on démarre et m’envoient des textos pour en être sûrs parce que le bruit est étouffé”.  

Présent la semaine entière, Michel ? Plus qu’une affirmation, c’est un cri du coeur ! “C’est trop de fierté pour moi d’être présent. Je suis fier pour mon village d’Azelot et toute la notoriété positive que cela représente. Je suis fier pour mon école, pour tout l’engagement des bénévoles et des organisateurs. Je suis fier pour le parachutisme grâce à toute la communication qui est faite autour de notre sport”.

Un dernier message ? “C’est une formidable équipe ici, avec une très belle cohésion entre le staff et les bénévoles. Bravo et ne lâchez rien !!”.

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