Les avions rentrent dans le hangar de l’EPLC. Le Rassemblement National Féminin 2013 est terminé sur la DZ de Lyon Corbas. Bon retour à toutes (et tous^^). A l’année prochaine.
Aménager une remorque avec des bancs pour transporter les paras sur la DZ, installer du parquet flottant, mettre une porte coulissante, aménager des casiers à parachute,… rien n’arrête Denis Dussert, cheville ouvrière de l’EPLC !
Perrine Sanchez commente la première grande formation : «Nous n’avons effectivement pas réussi à fermer la figure ! Mais il n’y a rien d’étonnant car chacune a volé sur des oeufs en n’ayant pas forcément l’habitude de la grande formation, les approches ont été timides, de peur d’impacter la figure ou de passer en dessous. L’étoile initiale s’est formée trop lentement et les lignes suivantes avaient des approches timides. Les free flyeuses ont été les plus incisives et étant toutes positionnées du même côté elles ont construit plus vite ce qui a eu tendance à déséquilibrer la figure et donc la faire tourner ! C’était effectivement pas évident pour la base en ne voyant pas le sol de corriger ça. Après le debriefing, toutes ont su ce qu’elles devaient corriger et avaient toutes envie de repartir pour un 2e essai !».
Grande formation deuxième tentative. Cette fois, elles sont 27. Elles viennent juste d’avionner dans le CARAVAN et le Pilatus. D’ici 8 minutes, elles vont réaliser leur cette deuxième grande formation du Rassemblement National Féminin 2013.
L’Ecole de parachutisme de Lyon-Corbas, sous l’égide de la Fédération Française de Parachutisme, organisait du 26 au 28 juillet 2013 le Rassemblement national parachutiste féminin, sur l’aérodrome de Lyon-Corbas (69). Pratiquantes du parachutisme voile ouverte ou vol libre, championnes du monde, confirmées, débutantes ou novices, ont pu se retrouver pour partager et confronter leur pratique, malgré un vent qui n’a permis les sauts qu’en matinée depuis 2 jours. Les Libellules, membres des POP’S France, ont trouvé dans ce périmètre l’espace de convivialité, d’échange et de fraternité qu’elles recherchent.
Les Libellules, une équipe de VR4 pas comme les autres : Les Libellules, groupe créé en 2004, est une équipe de femmes parachutistes de plus de 40 ans, une équipe POP’S. Le mouvement POP’S est un mouvement international qui est né au Etats Unis en 1966. Catherine, Joëlle, Martine, Pascale et Marjolaine font partie de ces anciennes compétitrices de haut niveau qui ont rejoint le mouvement POP’S pour y retrouver les valeurs de fraternité, de solidarité, mais aussi de complicité amicale. Qu’elles ont concrétisé au sein des Libellules. Marjolaine fut par ailleurs la fondatrice du mouvement POP’S en France, en 1993.
Si la compétition n’est plus le seul moteur de poursuite de leur sport, elles n’en sont pas moins fières de leur titre de Championnes de France POP’S en VR4, en mai 2013, à Bouloc.
Et pourtant, elles en ont cumulé des titres nationaux et internationaux. Comme Martine, en biathlon Précision d’Atterrissage + slalom Géant à ski. Ou Marjolaine qui cumule, à elle seule, 37 titres de championne. Elle a été la deuxième femme monitrice tandem en France et continue de diriger l’Ecole de Parachutisme d’Aix-en-Provence.
Joëlle a participé au record mondial de la plus grande formation POP’S en Vol Relatif.
Au sein des Libellules, la priorité est donnée à la solidarité au détriment du résultat sportif. Ainsi, lorsque Marjolaine n’a plus eu la possibilité physique de sortir accrochée, les Libellules ont cessé de le faire pour continuer à sauter ensemble, même en perdant des points en compétition. Et puis Marjolaine, il y a deux ans, a présenté Catherine, ancien membre de l’équipe de France de PA/Voltige. Cette dernière avait cessé de sauter durant 20 ans et repris depuis deux. Catherine a été cooptée pour prendre la place de Marjolaine qui est devenue la vidéo-woman du groupe. Catherine est aussi membre de l’association «Vive la chute» qui promeut le parachutisme auprès des personnes sourdes et malentendantes.
Le Rassemblement National Féminin est, pour elles, une occasion de se retrouver, mais aussi de s’entrainer pour préparer les mondiaux POP’S. Ils se déroulent tous les deux ans. En 2012, ce fut Teuge en Hollande ; ce sera San Juan, en Argentine, en 2014. Les POP’S France se dérouleront, eux, les 13-14-15 juin 2014 sur l’Ecole de Parachutisme de Lyon-Corbas.
Retour de la première grande formation ….
25 filles embarquent pour la grande formation 1 !
Les premiers sauts et atterrissages de la journée !
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Les femmes ont été présentes dès le début du parachutisme sportif comme le prouve le déroulement du premier championnat du monde en 1951, à Lesce Bled, en Yougoslavie. Les deux seules épreuves existantes à l’époque sont remportées par deux français : Monique Laroche Machavoine et Pierre Lard. Elles continuent de se distinguer durant toute l’histoire du parachutisme sportif. En 1962, Micheline Violin, son mari et Michel Prick établissent un record du monde de saut groupe en altitude à 8700 m.
En 1988, la coupe du monde de vol relatif par équipe de 4 est remportée par l’équipe de France1, mais la médaille de bronze est attribuée à l’équipe de France 2 dont la composition est exclusivement féminine.
Pourtant, 10 ans en arrière, les femmes ne sont que 13 % à pratiquer régulièrement le parachutisme sportif, ce qui représente quand même plus de 1800 personnes. Ceci pouvait s’expliquer par de multiples raisons : un encadrement essentiellement masculin lors de l’initiation et de la formation et, peut-être, une perception décalée des pratiquants masculins comme le prouve le passage suivant tiré du livre “L’attrait du vide” de Marc Défourneaux édité en 1967 :
« Elle affronte ensuite son C.A.P.P. (abréviation désignant l’examen de passage de l’époque, N.D.L.R) avec quelques connaissances, une certaine dose de trac et un sourire à la fois séducteur et plaintif à l’adresse de l’examinateur qui n’y est jamais tout à fait insensible ». Il semble que, 30 ans après, cette représentation de la femme soit toujours tenace. En 2002, la Présidente de la commission sportive, Marie-Claude FEYDEAU, veut alors donner aux femmes l’opportunité de constater qu’elles sont nombreuses dans le parachutisme sportif, qu’elles peuvent pratiquer dans toutes les disciplines et ne pas se cantonner à une seule discipline, à l’époque le Vol Relatif. Cette initiative a eu un résultat car, à présent, les femmes pratiquent toutes les disciplines.
Dans les disciplines du parachutisme, il existe une catégorie féminine en précision d’atterrissage, voltige et depuis peu en vol relatif par équipe de 4, mais seulement en championnat du monde.
Dans toutes les autres disciplines : voile contact, vol relatif par équipe de 8, free fly et free style, la mixité est de mise. S’il existe une catégorie féminine en vol relatif à 4 pour les championnats du monde, l’autre catégorie n’est pas dénommée masculine mais ouverte, « 4way-open » en anglais. Et pour cause, en 2008 lors des championnats du monde à Maubeuge c’est l’équipe des États-Unis qui remporte le titre, composée de trois hommes et une femme, Eliana Rodriguez. En 2012, Karine JOLY et Grégory CROZIER, en équipe dans le sport et dans la vie, remportent la coupe du monde de Free Fly 2012 en République Tchéque. La même année, lors des championnats du monde à Dubai, la France se distingue en freefly : Domitille Kiger, son mari Matthew Hill et Nicolas Goutin remportent le titre ; les deux sœurs Cathy et Virginie BOUETTE et William PENNY décrochent la médaille de bronze. L’équipe de voile contact à 4 « séquence » avec Magali BELGODÈRE, Aude CLESSE, Guillaume DUBOIS, Frédéric MIRVAULT devient champion du monde en voile contact.
Mais le nombre de pratiquantes régulières reste toujours à 13%, alors qu’elles sont 37% à tenter un saut tandem et 17% à commencer un stage d’initiation à la chute libre.
C’est, pour la première fois, et sur l’initiative de l’ancien président Yves Marie GUILLAUD, que le rassemblement féminin a lieu à Lyon-Corbas.
Dans l’esprit du premier rassemblement féminin, les sportives ont pris conscience de l’importance de leurs rôles (poste à responsabilité, profession, compétition etc.) au sein du parachutisme sportif. L’accent a été mis sur le lien entre débutantes, pratiquantes confirmées et compétitrices de haut niveau durant le «speed meeting» qui utilisait les modalités du «speed dating», mais dont les objectifs sont de favoriser les liens entre débutantes et pratiquantes confirmées dans un temps limité.
La conférence «Femmes et parachutisme : Partage d’expérience» avait donc pour ambition, au travers de l’intervention de plusieurs femmes parachutistes, de faire émerger un tissu de liens permanents pour construire un réseau entre confirmées et débutantes afin d’inciter celles-ci à poursuivre et à découvrir une passion parmi toutes les disciplines du parachutisme.
Parmi les intervenantes, Domitille Kiger a mis en lumière «le sujet de la mixité dans la compétition. J’ai commencé à l’aborder dans la dernière édition de Paramag (article sur l’entrainement au record féminin de freefly à Pujaut), et je serais très heureuse de poursuivre ce débat. Ce rassemblement est vraiment un moment unique ! ». Interrogée par François Bonicalzi afin de savoir comment lui était venue l’idée de “tomber des avions”, elle a expliqué : «c’est une idée qui m’est venue très jeune. Je devais avoir environ douze ans quand j’ai demandé à mes parents un saut en tandem pour mon anniversaire. Si l’idée les a surpris (personne dans ma famille ne pratiquait quelque activité aérienne -ni sportive- que ce soit), ma mère a tout de même accepté de m’emmener sur la drop zone toute proche de notre lieu de vacances, Arcachon. Bien évidemment, à douze ans, ils m’ont gentiment expliqué qu’il faudrait attendre un peu pour pouvoir faire un tandem ou une PAC. J’ai donc attendu mes 15 ans, me mettant à la plongée pour patienter. Je ne me souviens pas avoir vu d’images particulières, ni rencontré quelqu’un qui m’ait parlé de parachutisme avant d’avoir commencé à exprimer mon intérêt sur le sujet. Je savais simplement que ça existait, et bien que je ne me rende pas vraiment compte de la réalité de ce sport, l’imaginaire qu’il véhiculait et l’environnement dans lequel il se pratiquait m’attirait au plus haut point. Pendant les quelques années qui séparèrent ma prise de contact avec le sport et l’âge auquel j’ai pu effectivement faire mon premier saut, je parlais un peu de mon projet autour de moi. J’ai alors rencontré un ancien moniteur tandem, qui ne sautait plus, mais avait encore des amis moniteurs PAC et Tandem. L’année de mes 15 ans, il m’a emmené à Mimizan chez OJB, où j’ai fait mon saut en tandem. Ce fut le coup de foudre. L’année d’après, pour mes 16 ans, je passais une semaine à Soulac-sur-Mer pour ma PAC, et m’y faisais embaucher dès la saison d’été suivante (à la buvette pour commencer, puis au pliage) afin de financer mes sauts pendant mes vacances. Alors pourquoi avoir choisi votre discipline ? : « Je me suis tout de suite orientée vers le freefly, car c’est la discipline qui correspondait parfaitement à l’idée que je me faisais du vol : une grande liberté de position et de déplacement, une grande utilisation de l’espace, une plus grande vitesse, de la créativité… C’était aussi la discipline que pratiquaient les plus jeunes parachutistes qui passaient par Soulac l’été et, du haut de mes 16 ans, c’est naturellement cette scène-là qui m’attirait. Quand j’ai décidé de commencé la compétition, j’ai d’abord envisagé le freestyle, car je n’avais trouvé qu’un équipier potentiel. Mais après quelques sauts, je me suis rendu compte que ce n’était pas cette discipline que je voulais pratiquer. D’une part car je ne me sentais pas disposer des qualités gymniques nécessaires (et n’avais pas envie de sauter en collant !), d’autre part car les applications du freefly m’apparaissaient comme plus larges que celle du freestyle : apprendre à voler relativement à d’autres en apprenant dans un premier temps à maitriser des équilibres verticaux ou inclinés me donnerait accès aux sauts intéressant des rassemblements, me permettrait d’intégrer une communauté nationale et internationale qui m’attirait énormément ». Alors pourquoi la compétition ? « J’ai toujours été une compétitrice. Petite, je pratiquais l’équitation en compétition. J’aime l’entrainement, la rigueur, la concentration, et les résultats qu’ils apportent. Dans le cadre du parachutisme, deux types de motivations ont coexistée chez moi. Quand j’ai commencé, le fait de m’entrainer vers un but précis, de sauter avec les mêmes personnes, d’apprendre à maitriser les bases de la disciplines, me paraissait le plus sûr et le plus efficace moyen de progresser. Et puis le nombre réduit de pratiquants, associé au soutien du Ministère Jeunesse et Sport et de la fédération, me faisait entrevoir pour la première fois la possibilité d’intégrer le haut niveau, dont je rêvais depuis l’enfance ».
Paméla Lissajoux, 28 ans, vient de Limoges. Elle est en équipe de France Espoir de Vol Relatif. « J’ai commencé le parachutisme en 2007, à l’âge de 22 ans. J’étais en CDD chez Legrand, et, en cherchant, par curiosité, ce que proposait le CE, j’ai vu qu’il y avait du parachutisme. J’en ai parlé par hasard autour de moi et un collègue était particulièrement intéressé. Il a donc appelé pour se renseigner, et le président de la section a proposé de monter un petit groupe afin de commencer une formation en ouverture automatique (OA) sur le centre de Le Blanc. J’ai donc décidé de tenter l’expérience. A la suite du premier week-end, nous avons décidé de revenir plusieurs fois. Ensuite l’addiction a alors démarré !! Il y avait cette adrénaline tellement puissante, mais aussi, une ambiance familiale à Le Blanc, qui ne demandait qu’à revenir. De fil en aiguille, j’ai fait ma progression, puis je suis arrivée au B2 (Initiation au Vol Relatif). J’étais déjà fortement attirée par les combinaisons, que je trouvais particulièrement belles, et les différentes personnes qui m’ont appris à voler à plusieurs à la suite de mon B2, m’ont définitivement convaincue. Le VR me plaisait, vraiment !!! J’ai ensuite décidé de faire de la compétition car, depuis toujours, je baigne dedans. J’ai participé à de nombreux championnats de France, notamment en GRS (Gymnastique Rythmique et Sportive). J’ai fait mes premiers pas en compétition en VR en 2009, en N2. En 2010, nous faisons les podiums du circuit N2 et en 2011 je rentre en N1 pour faire une équipe avec un coach qui faisait partie des équipes de France dans les années 2000. En 2012, je rentre en équipe de France Espoir. Ce que j’aime dans le VR, c’est cette forme d’agressivité dans les mouvements, cette rythmique qui ne demande qu’à accélérer. C’est une danse tonique et vive, précise et féline; c’est ce que j’aime par-dessus tout!!!! Alors, oui, la compétition parce qu’il faut toujours faire mieux. Mieux que les autres, mais aussi, et surtout, mieux qu’hier et moins bien que demain!!! J’ai ce besoin de toujours vouloir aller plus loin… ».
Perrine Sanchez a commencé le parachutisme avec sa sœur alors qu’elle était à Polytechnique. « Elle me montrait des vidéos et je trouvais ça excellent ! Je m’étais toujours dit que j’essayerais un jour! Alors que ça faisait 1 an que je travaillais et gagnais ma vie, je me suis dit que je voulais essayer. J’ai appelé ma sœur, qui était à l’époque à Salon de Provence, pour lui demander conseil. Elle m’a proposé de venir passer 1 semaine de vacances pour faire une PAC à Pujaut (car je trouvais le tandem trop passif). Ce qui m’attirait c’était la chute, donc plutôt une discipline de chute. Je ne suis pas créative pour 1 sou et j’aime quand un jugement est carré, pas sujet a la subjectivité des juges. Le VR était donc fait pour moi ! Et même visuellement, quand je voyais des vidéos d’équipe de France c’est ce qui me parlait, ce que je trouvais beau! Je me suis tournée vers la compétition parce que je n’envisage aucun sport a la cool ! J’ai besoin de progresser dans tout ce que je fais et la compétition c’est ce qui permet d’objectiver les progrès ! Et bien sûr j’ai le goût de la performance, du combat, de la pression et des victoires au bout ! ».
« Mon père a été parachutiste à l’armée et en civil quand il avait une vingtaine d’année » enchaîne Christine Malnis. « J’ai grandi en écoutant ses histoires extraordinaires de para. Pour ses 50 ans, j’ai décidé de le renvoyer dans le ciel. Nous nous sommes donc rendus à Laon dans un petit centre de para (aujourd’hui fermé) pour effectuer ensemble un saut en tandem. Pour moi c’était une première mais aussi une évidence : j’étais faite pour ça, il fallait que je continue. 1 mois après je faisais donc une formation PAC (progression accompagnée en chute). L’un de mes moniteurs PAC était un membre des équipes de France de Vol relatif, c’est sans doute ce qui m’a fait choisir cette discipline : le vol relatif. Après 1 an de pratique et de découverte de ce sport, j’ai décidé de faire de la compétition, j’ai toujours pratiqué la compétition dans le sport. L’accessibilité de la compétition de parachutisme en France et des sportifs de haut niveau m’a permis d’évoluer assez rapidement dans le monde de la compétition.”
Stéphanie Texier n’a pas eu à y penser ou y réfléchir longtemps pour s’engager dans ce sport. «Mon papa était un compétiteur, un moniteur de parachutisme, j’ai baigné dans le milieu dès mon plus jeune âge… la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre ! J’ai donc effectué mon tout premier saut en tandem avec lui pour mes 15 ans à Pujaut. Je n’ai pourtant pas entamé tout de suite ma progression. Mon papa souhaitait que j’ai une situation professionnelle avant de m’aventurer dans un sport qui risquait de me prendre beaucoup de temps et surtout de m’éloigner des études. Après avoir intégré l’Armée de l’Air, j’ai vraiment commencé à pratiquer le parachutisme à 23 ans. Je me suis tournée vers le vol relatif, car la chute libre m’attirait et le fait que cette discipline se pratique en équipe concordait avec mon tempérament et mes aspirations. Pour finir, pourquoi la compétition? Tout naturellement, je souhaitais pratiquer le parachutisme avec pour objectif de progresser et me dépasser. La compétition permet cet accomplissement».
Sofia Pecout, elle, a «toujours rêvé de faire ce sport, depuis toute petite, bien que je ne connaisse pas de parachutiste dans mon entourage. Mais je pensais à l’époque que c’était réservé à l’armée, je ne savais pas qu’il y avait des centres pour civils. En m’inscrivant à la fac en 2007, je flash sur parachutisme dans la liste des sports proposés, je me suis inscrite immédiatement ! J’ai donc commencé avec l’école ASPU à Maubeuge en ouverture automatique. J’ai enchainé les sauts la première année et je me suis naturellement orientée vers le VR, discipline la plus abordable au départ. Sachant aussi que le centre de Maubeuge est un pôle VR où il est facile de trouver des coéquipiers et des coachs. De 2008 à 2011, j’ai fait partie d’équipes de VR4 avec participation aux compétitions du circuit national. J’ai intégré l’équipe féminine espoir en 2012 et l’équipe A en 2013. La compétition et le haut niveau étaient pour moi une suite logique puisque j’ai toujours cherché à progresser durant les sauts de VR. Essayer d’améliorer mes performances et celles de l’équipe et un jour peut-être être championne du monde sont mes objectifs désormais ».
partenaire du Rassemblement National Féminin 2013 à l’Ecole de Parachutisme de Lyon Corbas
Agriculteur partenaire –et ami- de l’EPLC, qui réserve même d’autres surprises aujourd’hui. A suivre…..
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Dès 8 heures, les sauts ont repris sur la drop zone de l’Ecole Parachutiste de Lyon-Corbas. Photos et vidéos sont en train de charger !! Domitille et Christine ont encadré les premiers groupes. En Précision d’Atterrissage, un saut a été tenté mais les conditions météorologiques n’ont pas permis de poursuivre dans un respect de sécurité. Si les parachutistes confirmées ont pu effectuer quelques rotations ce matin, cela n’aura pas été le cas pour les tandems au vu d’un vent à 30 noeuds à 1500 mètres (60 km/h).
en présence de Elsa Palandjian Déléguée régionale aux droits des femmes, Thérèse Rabatel adjointe au maire de Lyon, Stéphane Duperray Président de l’Ecole de parachutisme de Lyon Corbas, Marie Claude Feydeau présidente de la FFP et François Bonicalzi, de l’EPCL.
10 heures : Plusieurs rotations avec le PILATUS et le CARAVAN ont permis des séries de sauts encadrés par Domitille Kiger, Karine Joly, Cyndi Collot, Déborah Plat, Christine Malnis, Stéphanie Texier Jeaumot, Pamela Lissajoux.
Demain, samedi, elles continueront à partager leur expérience et seront rejointes par Perrine Sanchez, Sophia Pecout, Virginie Bouette, Magalie Belgodère. Chaleur et ciel bleu ont accompagné toute la journée les filles de l’air.
Quatorze femmes, sourdes ou malentendantes, se sont inscrites à ce Rassemblement National Féminin 2013 organisé par l’EP Lyon Corbas avec le soutien de la FFP, pour un saut en tandem.
Elles étaient portées par « l’envie de vivre cette expérience de chute, de découvrir ces sensations fortes liées au parachutisme ». Avant d’effectuer leur saut, elles ont été formées par un instructeur, secondé par une interprète en langue des signes, intervenante à l’Institut National des Jeunes Sourds de Cognin et bénévole sur le RNF. Le code convenu durant le saut ? « Le moniteur tapera sur l’épaule pour lâcher le harnais, tapera sur la cuisse pour lever les jambes à l’atterrissage » expliquent Sarah, Myriam, Elodie et Aurélie de concert. Si certains signes sont classiques, il faut noter que, de toute façon, le contact fait partie intégrante de la culture sourde ; se toucher permettant déjà d’entrer en contact. Comme pour la plongée. A la question de l’appréhension, toutes sont affirmatives mais à des degrés faibles eu égard à l’impatiente et l’envie de monter dans l’avion qui les motive ! Elles espèrent toutes que le vent baissera dans la journée pour que les avionages puissent se dérouler normalement.
Présentation des animatrices du Rassemblement féminin
Marie Claude Feydeau, Présidente de la FFP, François Bonicalzi et des candidates, sourdes ou malentendantes, motivées par un saut en tandem. Ce vendredi, Il reste 5% de chances de sauter ce soir, vu les rafales à 70 km/h. Si le vent descendait en dessous de 11m/s, le RNF pourrait reprendre vers 18 heures, avec 2 avions : le PILATUS, 10 places, et le CARAVAN, 19 places. Demain samedi, démarrage à 8 heures (et pas avant afin de respecter la tranquillité des riverains) et les sauts devraient pouvoir se dérouler jusqu’à 12 heures. Dimanche, toujours du vent annoncé mais dans des conditions acceptables.
L’Ecole de parachutisme de Lyon-Corbas, sous l’égide de la Fédération Française de Parachutisme, organise les 26, 27, 28 juillet 2013 le Rassemblement national parachutiste féminin, sur l’aérodrome de Lyon-Corbas (69). Trois journées de rencontres, d’échanges, de sauts, de complicité entre pratiquantes du parachutisme voile ouverte ou vol libre, championnes du monde, confirmées, débutantes ou novices, sous le haut patronage de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes.
Le Rassemblement Parachutiste Féminin 2013
L’esprit du rassemblement féminin encourage vivement la prise de conscience de la part des sportives parachutistes de haut niveau, de l’importance de leur rôle (poste à responsabilité, profession, compétition etc.) au sein du parachutisme sportif. Il témoigne aussi de l’implication croissante des femmes dans la pratique d’un sport en général et du parachutisme en particulier. L’accent sera mis par la Fédération Française de Parachutisme, présidée par Marie-Claude Feydeau -rare femme élue à la tête d’une fédération sportive française-, sur le lien à créer entre novices, débutantes, pratiquantes confirmées et compétitrices de haut niveau.
L’organisation d’un speed meeting, sur le mode du «speed dating», visera à favoriser l’établissement de liens, par affinité, entre débutantes et pratiquantes confirmées, dans un temps limité. Ces liens auront vocation à être renforcés lors de sauts en compétition -scramble-, associant débutantes et compétitrices confirmées ou de haut niveau. L’objectif est de rendre ces liens pérennes. Voire que les parachutistes confirmées deviennent les «marraines» des débutantes. Les interventions de plusieurs femmes parachutistes confirmées ou championnes du monde, lors d’une conférence sur le partage d’expériences, aura le même sens : faire émerger un tissu de liens durables tissant un véritable réseau entre confirmées et débutantes. Et ainsi inciter ces dernières à découvrir leur passion parmi toutes les disciplines du parachutisme; puis à en poursuivre la pratique.
La Fédération Française de Parachutisme a également la volonté forte d’ouvrir le parachutisme aux personnes atteintes de handicaps physiques. A Corbas, des sauts tandem seront proposés à des femmes sourdes et malentendantes avec des membres du club «Vive la chute». Mais seront aussi possibles pour le grand public. La qualité de ce projet, porté par l’Ecole de parachutisme de Lyon-Corbas a tout particulièrement retenu l’attention du Ministère des Droits des Femmes. Le rassemblement National Féminin a donc l’honneur d’être placé sous le haut patronage de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes.
Jeudi 25 juillet
Vendredi 26 juillet : pour les titulaires des brevets B 1,2,3 et 4 : sur les points rencontre des disciplines : VR, PA, Voile contact et Freefly.
Sunset grande formation
Samedi 27 juillet
Dimanche 28 juillet
Vendredi 26 juillet 2013
Samedi 27 juillet 2013
Dimanche 28 juillet 2013
L’Ecole de parachutisme de Lyon-Corbas, sous l’égide de la Fédération Française de Parachutisme, organise les 26, 27, 28 juillet 2013 le Rassemblement national parachutiste féminin, sur l’aérodrome de Lyon-Corbas (69). Trois journées de rencontres, d’échanges, de sauts, de complicité entre pratiquantes du parachutisme voile ouverte ou vol libre, championnes du monde ou débutantes. Mais partageant une même passion : le saut en parachute.
Lyon-Corbas, un écrin de verdure pour les filles de l’air
La nature est reine à l’aérodrome de Lyon-Corbas. Le camp d’aviation de plus de 100 hectares est classé Zone Nationale d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Les femmes parachutistes auront fort à faire pour rivaliser avec le vol stationnaire des alouettes, la précision d’atterrissage des courlis cendrés, les figures en plongée du faucon, le vol plané de la chouette effraie, tous habitants de ces lieux. Sauront-elles faire siffler leurs voiles mieux que le chant nasillard du Bruant Proyer nichant sur cette prairie et qui lui a valu son classement ZNIEFF ? Mais, pas de doute, elles se poseront comme des fleurs, et avec élégance, à proximité des orchidées sauvages que sont les divers Orchis aux noms étranges de Brulée, Militaire, Géante, Abeille ou encore Singe. Quel avenir pour cette exceptionnelle zone verte aux portes de Lyon ? Le maintien d’une activité aérienne, alliant vieilles ailes et parachutisme, pourrait participer au maintien en l’état de cet espace naturel, le protéger de l’envahissement urbain et en faire le poumon vert de demain pour le Grand-Lyon. Cet avenir «vert» est d’ailleurs largement soutenu par la commune de Corbas.
Scramble ? Vous avez dit Scramble !
L’esprit du rassemblement féminin est de faire prendre conscience aux sportives parachutistes de haut niveau de l’importance de leur rôle (poste à responsabilité, profession, compétition etc.) au sein du parachutisme sportif. L’accent sera mis par la Fédération Française de Parachutisme, présidée par Marie-Claude Feydeau -rare femme élue à la tête d’une fédération sportive française-, sur le lien à créer entre débutantes, pratiquantes confirmées et compétitrices de haut niveau. L’organisation d’un speed meeting, sur le mode du «speed dating», visera à favoriser l’établissement de liens, par affinité, entre débutantes et pratiquantes confirmées, dans un temps limité. Ces liens auront vocation à être renforcés lors de sauts en compétition –scramble-, associant débutantes et compétitrices confirmées ou de haut niveau. L’objectif est de rendre ces liens pérennes. Voire que les parachutistes confirmées deviennent les «marraines» des débutantes. Les interventions de plusieurs femmes parachutistes confirmées ou championnes du monde, lors d’une conférence sur le partage d’expériences aura le même sens : faire émerger un tissu de liens durables tissant un véritable réseau entre confirmées et débutantes. Et ainsi inciter ces dernières à découvrir leur passion parmi toutes les disciplines du parachutisme ; puis à en poursuivre la pratique. La Fédération Française de Parachutisme a également la volonté forte d’ouvrir le parachutisme aux personnes atteintes de handicaps physiques. A Corbas des sauts tandem seront proposés à des femmes sourdes et malentendantes avec des membres du club « Vive la chute ». Mais seront aussi possibles pour le grand public. Trois jours de parachutisme placés sous le signe de la convivialité, de la bonne humeur et de la solidarité féminine. «sous le haut patronage de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes»
Pour tout renseignement complémentaire veuillez consulter http://www.lyonpara.fr/rnf2013
le “Vu d’ici” ne pouvait pas manquer de s’associer au rassemblement national parachutiste féminin de Lyon-Corbas. Aux couleurs d’un ciel d’été, la radio des régions de France se doit de saluer les performances de femmes au coeur bien accroché qui vont séduire par leurs performances acrobatiques et aussi par des sauts plus amateurs un public rhônalpin que nous contribuerons à rassembler puisqu’il s’agit bien de réunir autant de championnes du monde que de débutantes au coeur de cet événement , ” Toutes ensembles ” c’est aussi une des valeurs de France Bleu”
Didier Vachon – Délégué de Radio France en Rhône-Alpes Bourgogne