Le 11 mars dernier, Marie Claude Feydeau, Présidente, a ouvert la 81e assemblée générale de la Fédération Française de Parachutisme suivie d’une minute de silence. David Roth, secrétaire général, a donné ensuite lecture de l’ordre du jour de cette assemblée.

Marie Claude Feydeau a effectué le bilan des deux mandats qu’elle vient d’assurer. En tant que Présidente de cette fédération, ce moment était, pour elle, l’occasion de rappeler les travaux, les engagements et le bilan majeur de ces années données au parachutisme.

2009-2013, 2013-2017 : deux mandatures au bilan positif.
Marie-Claude Feydeau aura dirigé la Fédération Française de Parachutisme en qualité de Présidente durant huit années. Deux mandatures ont été nécessaires pour initier une nouvelle stratégie traduite par de nombreuses actions déterminantes. Entre autres, la réorganisation de la Direction Technique Nationale a été une base solide permettant de recadrer les missions entre les membres de la DTN et les élus. De plus, de nombreux travaux ont été entrepris sur le handicap, avec la création d’un groupe de travail « handi » aboutissant à la mise en place du championnat de France et du premier challenge européen, à Lille, en septembre 2016. Une première mondiale.

Claude Dubreil, trésorier de la FFP et Jean-François Mallen, expert-comptable, ont présenté l’activité budgétaire fédérale.

Jean-Michel Poulet, Directeur Technique National, a balayé l’ensemble des réussites des équipes de France de parachutisme en 2016 ainsi que les grands projets sportifs pour l’année à venir voire, au-delà.

Une année 2016 riche en émotion
L’année passée a été marquée par de très bonnes performances lors des championnats et coupes du monde. La France reste la nation la plus titrée puisque 5 médailles d’or, 9 médailles d’argent, 6 médailles de bronze ont été remportées sur les Coupes du Monde et 3 médailles d’or, 6 médailles d’argent et 4 médailles de bronze lors des Championnats du Monde, à Chicago. Performant dans le parachutisme «conventionnel», la FFP tend également vers le développement des nouvelles pratiques avec l’intégration de nouvelles équipes de France, celles des souffleries, comme à Varsovie en octobre 2016, lors de la Coupe du Monde. Actuellement en programmation, une commission «soufflerie» verra le jour, en 2017, pour ouvrir de nouvelles perspectives autour de ces disciplines dans l’hexagone.

David Roth, secrétaire général, aborde le bilan du projet fédéral 2013/2016 et la réalisation de chacun des points.

Durant cette matinée, David Roth a tenu à mentionner l’implication de Bernard Nicolas en tant que président du comité des juges à la Commission Internationale Parachustisme, composante de la FAI.

Laurent Aumont, SAAM Verspiren, courtier de la fédération, a évoqué les garanties mises en place pour les pratiquants.

Après deux mandats, Marie-Claude Feydeau a passé le témoin à une nouvelle équipe, sans toutefois s’en éloigner. En effet, une seule liste se présentait pour ces élections fédérales, avec pour tête de liste David Roth.
Yves de Boismilon a annoncé les résultats qui valident a une très large majorité cette liste.
Parmi les principaux travaux, la future direction de la FFP aura pour objectif la création d’une commission internationale «handi» au sein de la FAI et l’accompagnement des futurs pays hôtes dans l’organisation du challenge européen HandiFly.
Le dossier olympique du parachutisme en soufflerie sera également un chantier majeur pour cette nouvelle mandature. De quoi nourrir l’avenir du parachutisme français à tous les niveaux.
La nouvelle équipe élue est donc composée de : David Roth, Marie-Claude Feydeau, JLouis Ganaye, Christine Blondeau, Marie-France Collombet, Char Line Delay, Claude Dubreil, Gilles Esgrime,Michel Guiavarch, Ludivine Herpin, Jacques Marty, Gillian Rayner, Jean François Vassal, Régis Dufour, Paul Grisoni. 

David Roth, quinzième président de la Fédération Française de Parachutisme, pour un mandat de 4 ans, a clôturé cette 81e assemblée en remerciant l’ensemble des votants ainsi que l’équipe fédérale qui a accepté de l’accompagner pour mener la politique de la FFP jusqu’en 2020.